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Jardinerie en ligne : faut-il acheter des plantes sur internet ?

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Blog Promesse de fleurs Blog Promesse de fleurs - Le blog sur les plantes de Promesse de fleurs

Aujourd'hui, tout s'achète sur internet : vêtements, chaussures, matériel électronique, mais aussi produits frais… voire vivants comme les poules et les plantes ! Dans la mesure où, justement, nous vendons des plantes en ligne, le fait même que nous posions la question "Faut-il acheter ses plantes dans une jardinerie ou pépinière en ligne" doit vous paraître paradoxal.

J'imagine que vous vous attendez à une réponse claire et sans nuance de type : "oui, il faut acheter ses plantes sur internet". Et bien, dans certains cas oui, dans d'autres non!  Commander vivaces, arbustes et bulbes en ligne n'est pas forcément adapté à tous les jardiniers. Cela dépend de ce que vous plantez, de votre expérience, et de ce que vous recherchez.

Voilà, avec toute ma subjectivité -assumée- de patron de la première pépinière en ligne française, mon point de vue sur la question, et des réflexions pour vous aider à décider si acheter sur promessedefleurs.com ou chez l'un de nos collègues est fait pour vous... ou pas.

Acheter vos plantes en ligne n'est pas fait pour vous si…

  • Vous voulez des plantes en fleurs, prêtes à décorer immédiatement votre jardin ou votre terrasse, pour le mariage de votre fille ou le grand barbecue de l'été. Pourquoi ? Les pépiniéristes ne sont pas des fleuristes : ils ne vendent pas des fleurs en ligne mais des plantes, destinées à s'enraciner puis à fleurir longtemps et à la bonne saison.
    Dans les métiers du végétal, on distingue clairement :
    1) les "plants fleuristes" (des plants fortement développés, généralement "affinés" en serre chaude, en grand contenant), commercialisés, en fleurs, dans les jardineries et chez les fleuristes.
    2) Les plants de pépinières, destinés à être plantés au jardin, avec une forte structure racinaire, mais un développement foliaire limité, pour favoriser la reprise. Les pépinière en ligne commercialisent, pratiquement uniquement, des plants de pépinière : parce que leur clientèle, en général expérimentée, les préfère pour leur qualité de reprise, et aussi, très prosaïquement, parce que pour expédier une plante, il faut d'abord la faire entrer dans le carton (sauf grands arbustes, traités spécifiquement par transporteur spécialisé) ! Chez tous les pépiniéristes en ligne sérieux, les plantes sont retaillées, pour favoriser la ramification et l'enracinement, et souvent leur aspect peut engendrer des déceptions chez l'acheteur non averti (raison pour laquelle nous joignons sur nos fiches plantes une photo "telle que livrée" pour éviter tout malentendu).
A gauche, un magnifique plant fleuriste de xxxx. A droite, le même, tel que livré, retaillé, en aout, chez Promesse de fleurs.
  • Vous n'êtes pas encore très expérimenté et la vue d'un godet de terre sans trace de vie apparente vous angoisse, abstenez-vous ! La plupart des pépiniéristes en ligne vendent des plantes même lorsqu'elles sont en repos végétatif. Allons plus loin : les pépiniéristes en ligne vendent des plantes surtout lorsqu'elle sont en repos végétatif, automne et début de printemps, tout simplement parce que c'est le meilleur moment pour les planter.  Pour bon nombre de vivaces, comme les hostas par exemple, ce sommeil se traduit par une absence totale de feuilles ce qui peut décontenancer.
  • Vous commencez votre jardin avec un budget serré : vous cherchez à constituer une base avec des plantes assez communes et à tout petits prix. Les pépiniéristes en ligne commercialisent ces plantes "valeurs sûres" à prix raisonnables, mais aucun ne peut vous les proposer aux mêmes tarifs que  les hypermarchés, les discounters, ou les grosses chaînes de jardinerie lors de leurs promotions. Pourquoi? Tout simplement parce que l'emballage et le conditionnement des plantes nécessaire à leur arrivée en bon état chez vous coûte cher, de même que le transport, rapporté à l'encombrement et aux poids des plantes. Transporter une plante vivace coûte aussi cher que transporter un iphone... pour un prix 200 fois plus faible ! Alors, si vous avez un petit budget, ou si vous aimez les bonnes affaires, rodez dans les allées des supermarchés. En cherchant un peu et en étant attentif aux promotions, vous y trouverez votre bonheur. J'ai beau être l'heureux propriétaire de centaines de milliers de plants de 15 000 variétés qui poussent sous mes fenêtres, à la pépinière, il m'arrive d'acheter une plante dans la jardinerie ou le supermarché du coin. Je prends juste le soin de vérifier que la terre n'est pas trop sèche, et que les racines sont saines.
  • Vous adorez flâner dans les jardineries, pour y trouver, en plus des plantes, des petits objets de décoration ou du petit matériel. Alors, les jardineries classiques sont faites pour vous car notre cœur de métier, à nous, pépinières en ligne, c'est le végétal. Et aucun site internet, même le mieux fait du monde, n'offre la même expérience sensorielle qu'une jardinerie bien tenue au printemps.
Une jardinierie classique / Promesse de Fleurs

Acheter vos plantes sur internet  est fait pour vous si...

S'il existe une centaine de pépinières de vente de plantes en ligne en France , il y a tout de même des raisons. De bonnes raisons. La vente en ligne de plantes est faite pour vous si :

  • Vous recherchez des plantes qui sortent de l'ordinaire : des espèces peu communes, mais vraiment adaptées à votre jardin, à votre style, des variétés récentes (mais qui ont fait leurs preuves….) ou des plantes exceptionnelles, voire rares. En effet, les jardineries vendent… ce qui se vend, c’est-à-dire des plantes connues de tous. Et même si elles font l'effort d'y ajouter quelques arbustes originaux, les gammes végétales restent courtes : quelques dizaines de variété dans un hypermarché, quelques centaines dans une jardinerie classique, de l'ordre de 2000 dans les plus grandes jardineries. Vous n'aurez jamais le choix entre 7 variétés d'Hamamélis ou 26 érables du Japon,  dans des conditionnements variés... Chez de nombreux vendeurs de plantes sur internet, vous trouverez des gammes de 2 000 à 5000 variétés végétales, soit nettement plus que dans une très grosse jardinerie (et chez en lignePromesse de fleurs, nous cultivons 15 000 variétés)
  • Vous n'avez pas de pépiniériste de qualité à proximité et l'idée d'affronter, en jardinerie-animalerie, la foule déchaînée par l'arrivée du printemps vous rebute autant que porter, transporter vos plantes (et salir le coffre !) : la vente de plante en ligne est faite pour vous. Vous choisissez tranquillement de chez vous, remplissez le panier en toute simplicité et la pépinière s'occupe de vous faire parvenir "vos petites nouvelles" dans les meilleurs délais ou à la date de votre choix.

 

Bien emballées, les plantes voyagent très bien... La preuve : nos grand-mères les achetaient aussi sur cataloque !
  • Vous voulez planter de grands sujets : essayez de faire rentrer un fruitier palissé ou un bouleau de 2 mètres dans le coffre de votre Berline... Pour les grands arbustes, l'achat en en ligne, et sa livraison en transporteur spécialisé, vous évitent la location d'une camionnette !
  • Vous vous efforcez d'installer, au bon moment, des plantes en repos végétatif : il n'y a presque qu'en ligne que vous trouverez votre bonheur. En effet, peu de jardineries proposent des plantes apparemment mortes. Forcément, cela occupe de l'espace et cela ne se vend pas très bien ! Pourtant, les jardiniers avertis le savent : c'est plantés dans cet état que vivaces et arbustes reprennent le mieux. C'est un paradoxe terrible, que nous rencontrons chaque fois que nous présentons notre pépinière sur une foire aux plantes : nous n'emportons alors que des plantes en fleurs car les autres rebutent les visiteurs, même expérimentés, et ne se vendent pas. Les jardineries sont victimes de cette espèce de malédiction :  elles ne peuvent tout simplement pas vendre les plantes au moment où il faut les planter.
  • Vous plantez à une période inhabituelle, coeur de l'été ou coeur de l'hiver par exemple : les rayons des jardineries sont alors vides, ou remplis de boules de Noël ou jeux pour enfants. Les pépinières en ligne, elles, continuent de livrer ! Est-ce à dire qu'il faut conseiller de planter à ces périodes bizarres ? Non, mais on n'a pas toujours le choix:  maison de campagne d'été, retour de voyage... Mieux vaut parfois planter tard que jamais.... les pépinières en ligne répondent, aussi, à cette demande.
  • Vous aimez savoir ce que vous achetez. Pour chaque plante, les pépiniéristes en ligne sérieux veillent à ce que la fiche soit complète : taille à l'âge adulte, période de floraison, mais aussi ses besoins essentiels (exposition, type de sol) sont détaillés. Vous sont proposés également des photos de bonne qualité afin que vous vous fassiez une idée plante, des fleurs, du feuillage, la plus fidèle possible. Sachez aussi qu'en amont, les bonnes pépinières en ligne sont très attentives à la conformité variétale des espèces élevées : la plupart ne commercialisent que des espèces dénommées comme Hortensia marcrophylla 'Bodensee' (et non "Hortensia bleu").
  • Vous avez besoin d'aide ou vous aimez être conseillé. Tous ceux qui ont fait l'expérience de la recherche d'un vendeur en jardinerie disponible un samedi après-midi le savent : c'est mission impossible ou presque. Les bonnes pépinières en ligne fournissent beaucoup d'éléments de choix, des conseils de plantation, et répondent au téléphone pour vous aider. Chez Promesse de fleurs par exemple,  nous disposons désormais d'un site annexe, intégralement dédié au conseil.
  • Vous cherchez la sécurité : aussi étrange que cela puisse paraître, vous aurez une meilleure garantie, globalement, en achetant vos plantes sur internet qu'en jardinerie. Ceux qui ont fait l'expérience d'une tentative de remboursement en jardinerie me comprendront : il faut retrouver le ticket de caisse, et généralement ramener la plante morte (ce qui n'est pas très pratique s'il s'agit d'un arbre de 2 mètres, ou si la petite vivace a purement et simplement disparu durant l'hiver). Sur internet, les choses sont, généralement, plus simples, parce qu'on retrouve toujours sa facture sur le site internet, et parce que, le monde internet est si petit, et la réputation tellement fragile, que tous les pépiniéristes sérieux remboursent ou rééexpédient la plante concernée.

Mais, tout ceci n'est valable que si vous savez choisir un bon pépiniériste en ligne… Un point essentiel que je développerai très bientôt dans un prochain article !

Cet article Jardinerie en ligne : faut-il acheter des plantes sur internet ? est apparu en premier sur Blog Promesse de fleurs, écrit par Pascal.


Pépinière en ligne : 10 points pour bien la choisir

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La semaine dernière, nous parlions de la pertinence d'acheter, ou non, ses plantes en ligne, en fonction de votre "profil" de jardinier. Je vous propose aujourd'hui d'approfondir la question en analysant les 10 critères principaux qui font qu'une pépinière en ligne est une bonne pépinière, à laquelle l'on peut faire confiance.

J'imagine que vous me voyez venir avec mes gros sabots : "voilà le vendeur de plantes sur internet qui vient faire sa pub sous couvert d'information". J'assume. Je dirige Promesse de fleurs, première pépinière de vente en ligne de plantes en France. Je n'écrirais sûrement pas cet article si je considérais qu'il risque de nous faire perdre notre clientèle, et nous nous efforçons, chaque jour depuis 70 ans, de rendre un bon service à nos clients, avec, je crois, un certain succès.

Je pense surtout que l'univers de la vente de plantes sur internet (et par catalogue) souffre d'une image assez médiocre, pour partie parce que les jardiniers y cherchent parfois des plants fleuristes qu'ils n'y trouveront pas (voir mon article sur le sujet), pour partie du fait du mauvais travail réalisé par certains acteurs. C'est injuste, parce que beaucoup de pépiniéristes en ligne sont sérieux, honnêtes, passionnés par leur métier, entretiennent la diversité végétale et rendent un service que les jardiniers ne trouvent pas en jardinerie ou en magasin.

Alors, avec toute la subjectivité, mais aussi l'expérience accumulée d'un vendeur de plantes en ligne, aussi tout simplement avec un solide bon sens, je vous propose quelques critères clés de choix d'une pépinière sur internet (et que vous pouvez largement utiliser aussi pour l'achat en ligne sur d'autres secteurs) pour vous aider à trier le bon grain de l'ivraie.

 

Les points essentiels

1) Commencez pavérifier les avis sur internet. Quel est leur nombre ? Il en faut au moins quelques dizaines pour cet indicateur ait un début de fiabilité. Quelques centaines d'avis devient significatif. Quelques milliers est clairement sécurisant. Plus il y a d'avis, mieux c'est : des milliers, cela signifie que la pépinière est très probablement suffisamment grande pour maîtriser convenablement l'expédition de plantes. Les avis sont-ils récents ? Des avis, même excellents, mais très anciens ne sont pas très révélateurs, les pratiques évoluent parfois assez vite.

  • La note moyenne est-elle bonne ? En dessous de 4/5 ou 8/10, passez votre chemin ; entre 4 et 4,5/5 soyez prudents ; à partir de 4.5/5, vous pouvez considérer que votre niveau de risque est très faible, comparable à  celui que vous auriez chez Amazon ou Fnac… Prenez en compte, avec un certain recul, les avis négatifs (il y a, même dans l'univers des plantes, des clients mauvais coucheurs et malhonnêtes). Lorsque des avis négatifs sont formulés, la pépinière a-t-elle répondu ? Quelles suites ont été données (en cas de retard, le colis a-t-il été réexpédié ? Le client a-t-il été  remboursé ?)
  • Fiez-vous surtout aux avis venant de sites de confiance : les faux avis ou le filtrage des avis est une pratique assez courante sur internet. Pour trouver des avis fiables, orientez-vous vers Google Marchands de Confiance ou les avis qui figurent sur la page Facebook de la pépinière, si elle existe : ceux-là sont totalement imperméables à une manipulation de la part des marques. Fouinez un peu aussi du côté des blogs à la recherche d'éventuels articles qui relatent les expériences d'achat... tout en relativisant ceux qui sont "sponsorisés". Rares sont les blogueurs qui osent donner un avis négatif sur un cadeau !

2) Le site affiche-t-il un numéro de téléphone sur sa page d'accueil ? Si oui, y répond-il ? Si vous ne réussissez par à joindre un conseiller après deux ou 3 essais, prudence… L'adresse mail du service client est elle facilement accessible ? Le vendeur répond-il aux mails ? Dans quel délai ? En cas de doute, posez une question simple par mail, et vérifiez le délai et la qualité de la réponse :  c'est un excellent indicateur pour savoir, par exemple en cas de problème de livraison, si le vendeur de plantes en ligne sera en mesure de vous aider.

3) La politique de retour ou de remboursement en cas de problème est-elle clairement affichée ? Est-elle raisonnablement simple et favorable au client ? Les avis clients permettent-ils d'évaluer si  la politique affichée est effectivement respectée ? Le végétal est un produit vivant, fragile. Il est normal, quelle que soit sa qualité, de connaître parfois des échecs, ne serait-ce que parce que le jardinier n'a pas respecté les conditions de culture nécessaires, ou parce qu'un retard de livraison d'une semaine, sans conséquence pour l'achat d'un vêtement, peut être problématique pour une plante en période de végétation. Mieux vaut être sécurisé sur ce qui se passera le jour où vous rencontrerez un pépin !

 

Les points importants

4) Le site existe-t-il depuis plusieurs années ou est-il tout nouveau ? On peut débuter et fournir un service de qualité. Néanmoins, il faut savoir qu'une entreprise qui existe depuis longtemps a plus de probabilités de "tenir la route", tout simplement parce qu'un site internet de vente en ligne qui ne fidélise pas ses clients ne peut pas, économiquement, tenir sur la durée.

5) Les plantes proposées sur le site sont-elles disponibles à la pépinière ? La pépinière en ligne indique-t-elle combien de plants sont en stock ? Le délai d'expédition est-il clairement indiqué ? Beaucoup de jardineries en ligne ne s'approvisionnent qu'au fur et à mesure des commandes clients… Ce n'est pas toujours un défaut : si les plantes viennent d'une bonne pépinière, elles ont de fortes chances de vous arriver de bonne qualité.  Mais il faudra accepter un délai de livraison assez imprécis et parfois très long.

6) Savez-vous si le site expédie directement les plantes ou s'il fait appel à un autre pépiniériste qui s'acquitte de cette tâche, ce qu'on appelle une marketplace ? C'est une pratique qui se développe, mais cela peut occasionner toutes sortes d'imbroglios, en particulier sur le suivi du ou des colis (il y a de fortes chances alors que votre commande provienne de diverses sources), et de réelles difficultés en cas de souci, avec un vendeur et un expéditeur qui peuvent avoir tendance à se renvoyer la balle

7) Sur les fiches des plantes, il y a-t-il des avis client affichés ? Si oui, c'est un élément de sécurité additionnelle.

8) Les descriptifs des plantes sont-ils  détaillés ? Si oui, c'est que le végétal est véritablement le cœur de métier du marchand de plantes en ligne. Si le descriptif est succinct, voire absent, c'est un signal plutôt négatif.

9) La gamme de produits est-elle  spécialisée ? Si le site est généraliste et propose un très large éventail jardin et bricolage (décoration, outils, meubles jardins, serres…), cela constitue plutôt un élément de risque : le métier du végétal est très spécifique et complexe. Il est plus facile de le maîtriser lorsqu'on est focalisé dessus que lorsqu'on commercialise également des tondeuses à gazon ou des confitures... À l'opposé, les petites pépinières très spécialisées sur une ou deux familles de plantes qu'elles connaissent à fond offrent souvent une excellente qualité.

10) Les variétés sont-elles précisément dénommées, en français, en latin, avec un nom de variété ou sont-elles très génériques ? Les conditionnements (taille de pot) et hauteurs livrés sont-elles indiquées ? La pépinière en ligne fournit-elle plusieurs photos de la plante, dont une photo tel que livré ? Tous ces éléments renforcent fortement la crédibilité du site internet.  Si, dans une jardinerie en ligne, on ne vend que des Hortensias blancs, des anémones roses ou des rosiers grimpants à fleurs rouges, sans mention de taille de pot... Méfiance !

 

Le bilan

Vous pouvez maintenant faire le bilan…

Si vous obtenez au moins 6 "oui" dont 2 dans les points essentiels et 3 dans les points importants, cette pépinière en ligne est très probablement absolument sérieuse

Il ne vous reste plus qu'à faire votre première commande pour vous forger votre propre avis !

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Tempête et jardin : que faire avant et après ?

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"Eleanor, Tempête sur le jardin", ce pourrait être le titre d'un nouveau roman ou d'un énième film catastrophe qui me donne envie de me plonger dans un bon catalogue de plantes (devinez lequel !), de rêver à des jours plus lumineux et à de nouvelles plantations ! D'ailleurs, je me demande pourquoi les tempêtes et les cyclones portent presque toujours des noms de femmes ? Étrange... mais ce n'est pas le sujet ! Bref, ces derniers jours, la France a subit des phénomènes météorologiques violents. Nombreux jardins ont été confrontés à des pluies diluviennes (flop flop flop ... au moins, ça a fait beaucoup rire les enfants !) et surtout à d'importantes rafales de vent qui ont occasionné des dégâts plus ou moins graves suivant les régions.

 

Cela dit, zen... Soufflez un bon coup, ça va bien se passer ! Voici ce que vous pouvez faire après le passage d'une tempête mais aussi les précautions à prendre en prévision des prochaines.

1) QUE FAIRE APRÈS LA TEMPÊTE ?

Tout d'abord, patientez. Si le vent souffle encore, ce n'est pas encore le moment d'aller faire votre promenade quotidienne pour évaluer les dégâts. Ca ne tombera pas plus bas !

Une fois que tout risque est écarté :

  • Commencez par ramasser le bois mort. Cela peut-être désolant mais soyez positif et pragmatique : c'est un élagage naturel ! C'est fait et vous n'aurez pas la peine de jouer les équilibristes sur une échelle bancale pour aller couper ces branches !
Bois mort tombé des suites d'une tempête
  • Au besoin, repassez avec un sécateur ou une petite scie d'élagage derrière les arbres et arbustes abîmés pour faire des coupes nettes et propres.
  • Remettez en état les serres tunnel endommagées : en effet, il arrive souvent que les bâches se déchirent et s'envolent.
  • Redresser les arbustes fraîchement plantés qui n'auraient pas été tuteurés et les vieux arbres ou des sujets récemment transplantés qui n'auraient pas été haubanés. A ce propos, sachez  qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire : préparez le matériel nécessaire pour les haubaner car l'hiver n'est pas terminé.

Pour savoir comment faire : suivez nos conseils en vidéo : "Haubaner un arbre".

  • Remetttez en place le paillage qui se serait envolé (ou tassé) sur les plantes gélives.
  • Ramassez, re-palissez les plantes grimpantes tombées. Et retaillez un peu s'il y a de la casse !
  • Si un vieil arbre ou arbuste est déraciné totalement, il n'y a plus grand-chose à faire : paix à son âme ! En revanche, s'il est arraché partiellement (pas plus d'1/3 des racines arrachées), retaillez-les, allégez la ramure, haubanez sur trois ancrages et attendez le printemps pour voir s'il reprend.
  • Enfin, si les dégâts sont importants, chez vous et chez vos voisins, et que vous êtes obligés de passer par la case tronçonnage, organisez-vous pour louer un gros broyeur ensemble. C'est plus économique, rapide et cela vous permettra de constituer une réserve de paillage, toujours bienvenue.

2) QUE FAIRE AVANT UNE TEMPÊTE ?

Nous sommes désormais alertés quelques jours à l'avance de l'arrivée d'une tempête. C'est le meilleur moment pour limiter les dégâts au jardin. Pour cela :

  • ramassez et abritez tout ce qui est susceptible de s'envoler : les meubles de jardin, le trampoline des enfants ou des petits-enfants, la petite réserve de godets laissée dans un coin...
Le trampoline volant est un grand classique en cas de gros coup de vent... S'il n'est pas démonté, vous risquez fort de le retrouver chez le voisin ou... dans la piscine :-(
  • Arrimez les petites constructions de type poulailler ou les petites serres plastiques (idéalement, rentrez-les l'hiver).
  • Fermez bien vos serres ou, si ce n'est pas possible, laissez-les ouvertes : si le vent entre, il faut qu'il puisse sortir !
  • Si vous jardinez sur un balcon ou une terrasse, rentrez les jardinières suspendues et regroupez tous les pots dans un même endroit, le plus abrité possible.

Et comme ces phénomènes météorologiques risquent fort de devenir de plus en plus fréquents à l'avenir, pensez aussi sur le long terme :

  • Ne plantez pas de grands conifères (Cèdre, Sequoiadendron, Pins...) près des habitations. Leur branches souvent fragiles offrent une prise au vent très importante et il n'est pas rare que de grosses branches cèdent sous les rafales.
  • Plantez une vraie haie brise-vent du côté des vents dominants : il n'y a rien de plus efficace pour protéger un jardin ! Pour cela, optez pour une haie libre où se côtoient petits arbres et arbustes de haie, caducs ou persistants. Inspirez-vous des haies bocagères de votre région et plantez, par exemple, Sureau, Fusain, Troène, Noisetier, Amelanchier, Cornus, Viorne...

Et chez vous ? Des dégâts dans le jardin ? Peut-être avez-vous en tête quelques conseils supplémentaires pour protéger le jardin du vent... N'hésitez pas à les partager dans les commentaires !

Cet article Tempête et jardin : que faire avant et après ? est apparu en premier sur Blog Promesse de fleurs, écrit par Virginie D..

5 grands conifères, pour un jardin de caractère

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Les grands conifères sont des arbres indispensables pour structurer et équilibrer un jardin en hiver comme en été. Leur croissance rapide ou lente, leurs aiguilles persistantes ou caduques, leurs cônes décoratifs et leurs silhouettes variées, sont autant de critères ornementaux qui affirment le caractère d’un jardin et lui donne son identité visuelle. Les Conifères « signent » les paysages, mettent en valeur l’architecture des bâtiments et donnent le ton à un jardin de style contemporain, japonisant ou plus classique.

Pour y voir un peut plus clair et tenter de vous donner quelques idées en cette début d’année je vous présente mes 5 grands conifères coup de cœur. Choisissez selon votre style, votre place et laisser vous guider par vos envies.

1) Le Cèdre bleu de l’Atlas (Cedrus libanii ssp. atlantica ‘Glauca’), pour un jardin de classique, de style « à la française »

Parmi les grands conifères le Cèdre bleu est sûrement l’une des essences les plus plantées dans nos jardins. Tout à fait rustique, facile de culture et peu exigeant, ce grand conifère au port très étalé constitue à lui tout seul un spectacle dépaysant. Presque aussi haut que large (environ 15-20 m de haut pour 10-15 m de large) le Cèdre de l’Atlas dispose d’un port pyramidal qui s’élargit avec le temps pour devenir tabulaire. Ses rameaux latéraux, dotés d’aiguilles bleutées qui se confondent avec le ciel, forment une silhouette harmonieuse en forme d’éventail que l’on identifie facilement de loin.

Grace à cette structure paysagère remarquable on comprend mieux pourquoi ce conifère est toujours planté en isolé, trônant le plus souvent au milieu d’une grande pelouse mettant ainsi en valeur le paysage environnant ou l’architecture d’une demeure. Il faut compter une surface de jardin d’au minimum 2000 m² pour apprécier la silhouette étalée de cet arbre. Et pas besoin de planter d’autres arbres à coté, sa présence est si imposante qu’elle constitue un point focal fort dans le jardin. Prévoyez une distance de plantation d’au moins 20 m d’une maison ou d’un autre arbre. De croissance lente au stade juvénile (un peu plus rapide adulte) ce conifère forme sa silhouette définitive qu’au bout de plusieurs décennies, patience donc !

Un sujet très âgé de Cèdre bleu de l'Atlas au milieu d'un grand parc. Si les branches basses ne sont pas taillées l'arbre se ramifie plus facilement et offre ce port tabulaire si graphique.

NB: Malgré son nom d’espèce « libanii » ce Cèdre ne provient pas du Liban mais du Maroc où il prospère dans les montagnes de l‘Atlas. Le Cèdre de l'Atlas est une sous-espèce géographiquement isolée du Cèdre du Liban qui a évolué indépendamment de son espèce originelle.

2) Le Séquoia de Chine (Metasequoia glyptostroboides), pour un jardin naturel, frais et humide

Malgré son nom évocateur ce conifère n’est pas un géant, contrairement à ses cousins américains les Sequoiadendron giganteum et Sequoia sempervirens. Ce que l’on remarque en premier chez ce conifère, c’est son tronc. Cannelé, profondément fissuré et parfois boursouflé, comme tout droit sorti d’un conte fantastique. Egalement très décoratif, son feuillage très léger, d’un joli vert pomme très frais, prend des teintes fauves en automne. Tout comme le mélèze, le Metasequoia est un conifère caduc. Inutile de ramasser ses feuilles : ses aiguilles fines se décomposent très vite et font un excellent compost.

Originaire de Chine, ce conifère à port pyramidal culmine dans nos jardins entre 25 et 35 m de haut. Cela peut paraître encore beaucoup mais ce conifère a l’avantage de s’adapter à son milieu. Ce n’est que lorsqu’il est planté en isolé qu’il est capable d’atteindre une envergure d’environ 10 m mais dès qu’il pousse près d’autres arbres, son port se rétrécit et son tronc s’allonge pour pousser en hauteur. On peut donc aisément l’intégrer à un grand massif sans qu’il n’occupe une trop grande surface au sol. Il se plait dans les sols acides, frais voire humides et riches. Et c’est dans ces conditions que sa croissance est rapide, il peut ainsi pousser de 50 cm à plus d’un mètre par an.

A gauche, le Metasequoia dotée de sa ramure légère. A droite, le tronc

NB: Ne confondez pas Métasequoia et Taxodium. Poussant dans des terrains humides, dotés d’un tronc de même aspect et d’un feuillage caduc ces deux conifères sont très proches d’aspect. Comment les reconnaître ? Le Métasequoia dispose d’un feuillage opposé (alterne sur le Taxodium) et ne produit pas de racines pneumatophores.

A gauche, un rameau de Metasequoia, à droite, un rameau de Taxodium.

3) Le Pin sylvestre (Pinus sylvestris), pour un jardin contemporain à l’accent méridional

C’est le pin commun qui pousse dans bon nombre de forêts européennes. Proche du pin des Landes (Pinus pinaster), avec qui il partage la même silhouette large et souvent tortueuse lorsqu’il est adulte, le Pin sylvestre préfère le froid et est mieux adapté aux régions septentrionales que son cousin du sud.

Si sa silhouette est d’abord pyramidale, elle change progressivement d’aspect en vieillissant pour s’élargir et former ce port en forme de parasol si dépaysant dans nos jardins du Nord et diffusant une ombre légère dans le jardin. Contrairement à la plupart des conifères, la ramure du pin sylvestre laisse passer la lumière (et l’eau de pluie) et ses racines descendent profondément dans le sol, si bien que la terre reste fraîche à son pied. A la question « peut-on planter des végétaux au pied ? », la réponse est oui ! Bon nombre de plantes de terre de bruyère (Camélias, Rhododendrons, Pieris…) peuvent pousser près de ce pin.

Sa croissance d’abord lente (le temps de former son système racinaire), s’accélère au bout de quelques années. Il peut ainsi grandir de 1 mètre par an et atteindre aisément entre 6 et 8 mètres de haut en seulement 10 ans ! Plantez-le dans un sol pauvre, très drainé et profond et vous obtiendrez un conifère élégant à la silhouette originale.

Selon la taille de formation, l’exposition et le climat, le Pin sylvestre n'aura pas la même physionomie. A gauche, exposé au soleil et sans taille de formation la ramure très large offre une forme en parasol si dépaysante (Source: Jim Champion - flickr). A droite, en lisère d'arbre, le tronc de ce pin dégagé de ses rameaux offre un port plus dressé (Source: Jean Yves Bernoux, ChampYves)

4) Le Séquoia géant (Sequoiadendron giganteum) pour un jardin exotique aux accents primitifs

Comme son nom le laisse présager, le séquoia géant est un arbre imposant. Certes, son frère le Sequoia sempervirens, avec un record de 115 m de haut, le bat à plate couture, mais avec un maximum de 85 m de haut et une circonférence de tronc de presque 30 m, le Sequoidendron n’a pas à rougir. S’il atteint une taille moyenne de 50 m de haut dans nos jardins, ce conifère pousse surtout en hauteur et ne gêne pas la croissance des autres végétaux. Sa silhouette d’abord pyramidale à conique devient plus érigée avec le temps. Son tronc, formé d’une magnifique écorce fibreuse rougeâtre, très épaisse, s’élargit et se dénude en vieillissant laissant ainsi un toupet de branchage au sommet qui fournit une ombre peu dense.

Véritable point focal du jardin, le Séquoia géant doit être planté dans un endroit stratégique.  Prévoyez une distance de plantation d’au moins 50 m d’une maison afin d’avoir le recul nécessaire pour apprécier sa monumentale structure. Avec une croissance rapide, variant entre 50 cm et 1 mètre de hauteur annuelle, ce conifère devient imposant dans le jardin en peu de temps. En seulement 10 ans il atteint 10 m de haut et 30 à 40 m de haut après 50 ans ! C’est aussi le conifère doté de la plus grande longévité puisqu’il peut atteindre plus de 3000 ans dans sa Californie natale. C’est un conifère qui transverse le temps et qui se transmet de génération en génération.

Ce jeune sujet à gauche n'a que quelques années de culture. A droite, un sujet adulte âgé de plusieurs siècles poussant dans une foret de la Sierra Nevada (Source: Wikipedia).

5) L’Arbre aux quarante écus (Ginkgo biloba) pour un jardin asiatique coloré

Parmi les grands conifères le Ginkgo avec ses 25 -30m de hauteur, n’est sans doute pas le plus imposant au jardin mais il n’en est pas pour autant le moins spectaculaire ! Son feuillage graphique, très décoratif, est reconnaissable entre tous grâce à sa forme en éventail. Vert pomme au printemps, le feuillage se colore entièrement de jaune d’or en automne avant de tomber et révèle ainsi tout le potentiel ornemental de l’arbre.

Erigé dans sa jeunesse, son port de l'ampleur avec l'âge et il peut s'étaler jusqu'à plus de 9 m de diamètre, s'il est planté en isolé. Associé à d'autres arbres ou planté à mi-ombre dans un grand massif, ses dimensions en largeur seront plus modestes et l'arbre aura tendance à conserver son port élancé. Facile de culture il demande un sol profond et plutôt frais. Tout comme le séquoia géant, sa longévité remarquable lui permet de dépasser 1000 ans.

A gauche le feuillage si caractéristique du Ginkgo. A droite, l'arbre révèle sa parure jaune d'or en automne (Source: Wikipedia)

NB : Tout comme les conifères le Ginkgo se classe dans l’embranchement des gymnospermes. Si d’un point de vue génétique il se rapproche de ces derniers, d’un point de vue taxonomique il en est éloigné. Voilà pourquoi les botanistes l’ont classé dans un ordre voisin : les Ginkgoales.

Cet article 5 grands conifères, pour un jardin de caractère est apparu en premier sur Blog Promesse de fleurs, écrit par Michael.

7 super aliments, à cultiver dans son jardin

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Les Fêtes de fin d'année laissent souvent des traces : teint brouillé, foie surchargé et vêtements curieusement devenus petits… Il n'est donc pas étonnant que Manger mieux fasse partie du top 10 des bonnes résolutions pour la nouvelle année. Pour cela, rien de mieux que les "super aliments" ! Voici donc ma petite sélection fruits et légumes "healty", particulièrement bons pour la santé, que vous pouvez cultiver dans votre jardin ; ce qui vous permettra, en plus, de faire un peu d'exercice ;-)

1) Les graines de Chia

Les graines de chia sont issues d'une Sauge annuelle, Salvia hispanica, originaire du Mexique. Cultivée depuis des millénaires sur le continent américain, cette petite graine n'a fait son apparition dans nos assiettes qu'assez récemment. Dotée de nombreux bienfaits, elle constitue une excellente source d'oméga 3 et de fibres. Par ailleurs, elle a la particularité, en formant un mucilage au contact de liquide, d'épaissir les préparations, ce qui augmente l'effet rassasiant des aliments.

  • Comment utiliser les graines de Chia ?
    Les graines de Chia n'ont pas de goût très marqué même si certains leur trouvent une agréable note de noisette. Elles peuvent donc s'utiliser un peu partout : saupoudrées sur une salade, mélangée dans un pain fait maison, mais aussi dans les yaourts. Virginie en fait un excellent pudding le matin, avec du lait d'amande et des fruits de saison.
  • Comment cultiver ses graines de Chia au jardin ?
    Le Chia se cultive facilement en climat doux, dans toute bonne terre. Le semis s'effectue au  printemps et la récolte des graines, en automne. Attention, cette sauge n'est pas rustique !
Graines de Chia Les graines de chia : un "super aliment" issu d'une sauge, salvia hispanica

2) Le Kale

Véritable légume tendance, le Kale est un chou qui a beaucoup fait parler de lui ces dernières années. Et si les Américains en sont fous, c'est pour sa haute teneur en fibres, en Fer, en vitamine A, C et K, mais aussi en antioxydants. Excellent pour la santé des yeux grâce à la lutéine et la zéaxanthine qu'il contient. Il constitue aussi une très bonne source de calcium.

  • Comment utiliser le Kale ?
    Le Kale se consomme de préférence cru pour conserver le maximum de ses vitamines. Il peut facilement être passé à la centrifugeuse pour "doper" un smoothie ou un jus. Il se mange également cuit, en gratin, par exemple. Mais, je ne vais pas vous mentir : les feuilles du Kale sont du genre coriace ! Avant de le consommer, il convient de les assouplir après avoir enlevé la côte centrale. Pour ce faire, regardez, c'est facile (c'est en anglais mais vous comprendrez vite) :

  • La culture du Kale
    Ce chou se cultive comme n'importe quel chou frisé. Il demande une terre riche, mais offre l'avantage d'être très résistant aux maladies et ravageurs. Pour tout savoir, découvrez notre fiche conseil : "la culture du Kale et du chou frisé au potager "
Le chou Kale Le Kale, un "super chou" qui aime les massages

3) Le Chou Flower sprout

Le Chou Flower sprout ou Kalettes (BrusselKale pour les anglophones) est un petit nouveau très prometteur. Hybride de Kale et de chou de Bruxelles, il produit, comme le chou de Bruxelles, des tiges garnies de boutons de feuilles. Ces mini-choux, dentelés, vert foncé et violet sont peu caloriques et très riches en vitamines C, K et B6. Cerise sur le gâteau, ce chou a aussi le bon goût… d'avoir bon goût ! En effet, il n'est pas amer et sa saveur, douce et sucrée s'accompagne d'une agréable note de noisette. Original, il ravira aussi les cuisiniers pressés car il cuit très vite et conserve une agréable texture croquante.

  • Le Flower sprout, en cuisine
    Rapide à cuisiner, il se cuit comme bon vous semble : à la vapeur, rapidement poêlée ou à l'eau en seulement 4 minutes… le tout sans odeur ou presque. Polyvalent, il peut servir d'accompagnement, mais aussi servir de base pour de nombreuses salades et, comme le Kale, être ajouté dans les jus de fruits.
  • Cultiver les flowers sprouts
    Au potager, ces petits choux se cultivent exactement comme les choux de bruxelles. Pour tout savoir, suivez nos conseils : "Cultiver le chou de Bruxelles"
Flower sprout, un petit chou facile et bon pour la santé Le Flower Sprout : mi-kale, mi-chou de Bruxelles - Photo : www.kalettes.com

4) Le Gingembre

Exotique, le gingembre a longtemps été connu pour ses effets aphrodisiaques. Démocratisé avec la multiplication des restaurants à sushis, on l'apprécie désormais autant pour son goût que pour ses propriétés toniques, digestives, anti bactériennes et antioxydantes.

  • Le gingembre frais, en cuisine
    Les bienfaits du gingembre sur la santé sont nombreux, mais il est surtout indispensable en cuisine asiatique (en marinade, bouillon ou sauté pour relever un wok),  mais aussi en cuisine traditionnelle. Chez moi, je l'utilise souvent en pâtisserie, pour donner des peps aux compotes de pommes. Je l'aime aussi beaucoup confit, sa saveur piquante est parfaite pour donner un petit coup de fouet en cas fatigue passagère. Enfin, le gingembre s'utilise aussi, en infusion avec du citron, dans le cadre d'une cure detox.
  • Cultiver son propre gingembre :
    Le gingembre n'est pas compliqué à cultiver, mais il a impérativement besoin de chaleur. À moins d'habiter en zone tropicale, sa culture se fait plutôt en grand pot, à la maison ou sous une véranda chauffée.
Gingembre Le rhizome de Gingembre peut s'utiliser en infusion dans le cadre d'une petite cure detox

5) Le Goji

Les baies de Goji sont issues d'un arbuste d'origine asiatique, le Lyciet. Elles sont consommées fraîches ou séchées. Ce petit fruit fait a longtemps fait fureur pour sa teneur en vitamines B, C et E mais surtout pour sa richesse en antioxydants. Néanmoins, sa popularité s'est un peu amoindrie suite à la découverte de lots, pourtant certifiés bio, contenant une grande quantité de pesticides. Raison de plus pour les cultiver soi-même !

  • Les baies de goji, on en fait quoi ?
    Fraîches, les baies de goji se consomment dans les mueslis et granolas maison, les yaourts, les salades de fruits ou encore en jus. Elles peuvent également apporter une petite note sucrée aux salades. Séchées, elles s'incorporent facilement dans les cookies et autres gâteaux.
  • Cultiver le Goji dans son jardin, c'est possible ?
    Oui, tout à fait ! Comme de nombreux arbustes asiatiques, le Lycium barbarum se plaît sous nos climats. Il est rustique et supporte même le calcaire. Néanmoins, c'est dans les régions les plus ensoleillées qu'il fructifiera le mieux. Pour tout savoir sur la culture de ces délicieuses baies, découvrez notre fiche conseil : "Culture, récolte et séchage des baies de Goji"
Baies de goji Les baies de goji se prêtent à de nombreuses préparations. Au quotidien, ajoutez-les à vos mueslis

6) Le Radis noir

Le radis noir fait partie de ces légumes un peu déconcertants au premier abord. Généralement de belle taille, il porte une peau noire qui recouvre une chair blanche, croquante et riche en potassium, magnésium. Légèrement laxatif et détoxifiant, le radis noir facilite le transit et "nettoie" le foie, mais il est surtout apprécié pour son pouvoir antibactérien. Riche en raphanine, il permet de soigner les affections hivernales comme la toux.

  • Comment utiliser le radis noir ?
    Ce radis se consomme tout simplement cru, en fines tranches ou râpé, en salade ou sur une tranche de pain beurré. On peut aussi choisir d'en extraire le jus qui, additionné de sucre, fera un excellent sirop contre la toux grasse. Les fanes des radis peuvent également se préparer en soupe.
  • Comment cultiver le radis noir au potager
    C'est un radis d'hiver qui se sème en été. Sa culture ne comporte pas de difficulté, mais, du fait de sa longue racine, il demande une terre assez profonde et bien décompactée.
Radis noir long d'hiver Radis noir long d'hiver

7) Les Graines de courges

Les graines de courges sont très riches en protéines (entre 20 et 25 %), en acides gras insaturés, en vitamines et en minéraux, dont le magnésium et le fer. Souvent consommées dans le cadre d'une alimentation végétarienne ou végétalienne, elles sont également indiquées pour soulager les problèmes urinaires.

  • Comment intégrer les graines de courges dans son alimentation ?
    Grillées, les graines de courges sont idéales à l'apéritif ou comme petit encas. Entières ou concassées, on peut les parsemer sur les salades ou encore les incorporer aux pâtes à pain ou gâteaux.
  • Comment produire ses propres graines de courges :
    Toutes les courges conviennent mais pour vous éviter la fastidieuse opération d'épluchage, c'est la Courge Lady Godiva qu'il faut choisir. En effet, cette variété a l'avantage de produire des graines dépourvues d'enveloppe. Pour la réussir, procédez comme pour les autres courges : réservez-lui un espace assez vaste et installez-la en terre riche ou largement enrichie en compost, même peu mûr.
Produire ses graines de courges La courge Lady Godiva (Photo : Ferme de Sainte Marthe), une courge parfaite pour la production de graines. Sa chair, moyenne, convient très bien pour les potages.

Et vous, consommez-vous un ou plusieurs de ces "super aliments" ? Dites-nous tout !

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Des clématites pour le sud !

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Quelles clématites pour nos jardins secs et chauds ? 

Comment ne pas succomber au charme des clématites à grandes fleurs ? À leurs cascades  de grandes corolles rondes, en pompons ou en étoiles, blanches, bleues, roses ou violettes que l’on aperçoit dans les jardins alsaciens ou angevins ? Autant s’y résoudre, elles ne sont pas pour nous… du tout !

Il ne vous a pas échappé que notre climat, par son caractère saisonnier, diffère profondément de celui des régions plus septentrionales. Ce climat méditerranéen est si particulier qu’il a donné son nom à celui que l’on retrouve dans quatre autres régions du monde bien éloignées de notre mer Méditerranée. (lire aussi l’article de Pierre :  Plantes méditerranéennes, d’où viennent-elles vraiment? )

Rappelons d'abord les contraintes du climat méditerranéen : pour résumer, nous n’avons généralement pas de pluie significative de juin à début septembre : c’est-à-dire que nous connaissons plus ou moins trois mois de vraie sécheresse. Et la sécheresse, de l’air cette fois, s’installe dès le mois de mai, écourtant le printemps chez nous tandis qu’il explose plus au nord. Il gèle ici en hiver à l’intérieur des terres. Le plus souvent en fin de nuit et sur de courtes durées. Et puis nous avons ce soleil qui brille plus de 300 jours par an, mais  au prix du Mistral et de la Tramontane qui soufflent en rafales un air glacé en hiver et accentuent l’assèchement des sols en été.

Il faut se faire une raison : les clématites à grandes fleurs ne sont pas heureuses dans le Midi. C'est source d’une grande déception mais c'est une évidence : les clématites à grandes fleurs (de type Patens) ne conviennent pas à notre climat, en dépit des efforts et des ruses. Il en existe cependant de fort jolies, sinon exubérantes, qui s’accommodent parfaitement de nos étés secs et chauds et de nos terres argilo-calcaires.

Les clématites de mon jardin provençal

Commençons si vous le voulez bien par celles qui se plaisent dans mon jardin provençal. Viendra ensuite une liste de celles qui pourraient peut-être s’y plaire, je ne les ai pas encore essayées chez moi.

  • Clematis armandii : la clématite d’Armand,  reine des clématites persistantes.
    Cette   vigoureuse liane chinoise de 8 m choisit  chez nous la fin de l’hiver pour fleurir en bouquets parfumés,  blancs ou teintés de rose chez la variété Apple Blossom.  Cette floraison précoce, tout comme ses grandes feuilles coriaces et vernissées, lui permettent  de traverser sans encombre nos étés.  Dans certaines provinces de cet immense pays qu’est la Chine, les étés sont parfois très secs : le Rosier de Banks, véritable modèle de sobriété,  n’est-il pas originaire, comme elle, des régions occidentales et centrales de la Chine ? Rusticité : -12/-15°C, cette clématite aime les sols profonds et supporte l’argile.
Clématite armandii
  • Clematis cirrhosa (balearica) ou clématite de Noël : une authentique méditerranéenne, originaire de Corse et des Baléares.
    Persistante  et  garnie de fleurs en cloches blanches et cireuses en plein hiver, elle sera,  dans nos jardins, caduque en été pour  échapper à  la sécheresse. Son feuillage curieusement découpé, qui rappelle un peu celui du persil, réapparaît en fin d’été, avec le retour des pluies.  Dans la nature, cette petite liane de 2 à 3 m se faufile dans les buissons et les haies voisines. Et c’est ainsi que je l’ai placée dans mon jardin : près d’un Cotinus et du rosier anglais Graham Thomas. Rusticité : -12°C en sol bien drainé.
    Quelques jolies variétés : ‘Lansdowne Gem’, ‘Jingle Bells’, ‘Whisley Cream’ et ‘Freckles’, la plus vigoureuse et la plus rustique.
  • Clematis flammula : la clématite des haies et des murs de pierre sèches dans le Midi.
    Hôte des lieux incultes et de la campagne méditerranéenne, elle remonte jusque dans la Drôme et l’Aveyron. Semi-ligneuse, cette clématite émet des tiges annuelles atteignant 5 m et disparaît en été sous un brouillard de fleurs blanc-crème, minuscules mais très agréablement parfumées.  Si elle n’est pas spectaculaire, elle est pleine de charme et accepte de pousser dans les pires conditions. C’est une plante réellement spontanée qui, à l’image des cistes, permet de réaliser une douce transition entre le jardin et la garrigue environnante. Rustique.
Clematis cirrhosa et climatis flammula : deux variétés pour le sud La clématite cirrhosa Freckles et la clématite flammula Sweet Summer
  • Clematis terniflora : une vigoureuse clématite des zones subtropicales d’Asie du sud-est (Corée et Japon),  pour la fin de l’été. Elle grimpe jusqu’à 4 m et fleurit en abondance, un peu comme la Clematis flammula : ses innombrables petites fleurs blanc-crème forment un nuage qui embaume tout un secteur de mon jardin en septembre-octobre. Peu exigeante en matière de sol, elle tolère parfaitement le calcaire et s’avère très résistante à la sécheresse une fois établie. Ne faites pas comme moi : évitez de l’exposer à l’ouest, redoutable chez nous : son feuillage y brûle en été. Cette plante est par ailleurs parfaitement rustique.
clematis terniflora Clématite terniflora
  • Clematis viticella : la clématite bleue, italienne, jolie et discrète. C'est encore une méditerranéenne, dont la végétation annuelle ressemble à celle de la C. flammula.  Chez le type, les fleurs sont des petites clochettes pendantes, elles éclosent durant une longue période, de l’été à l’automne. Cette espèce peu sensible au dépérissement de la clématite que l’on déplore trop souvent chez les clématites  à grandes fleurs, a inspiré les horticulteurs : sélectionnée, puis hybridée avec d’autres, elle est à l’origine de variétés  à fleurs plus grandes allant du blanc au pourpre, toutes plus ravissantes les unes que les autres : dans mon jardin, je cultive et adore ‘Madame Julia Correvon, aux étoiles d’un rouge éclatant,  et Purpurea Plena Elegans’, enguirlandée de pompons d’un vieux rouge lie de vin.  Installez-la non loin d’un arbuste défleuri  en été, ou dans un arbuste persistant à floraison hivernale. Chez moi, je l’ai plantée à côté d’un Garrya elliptica James Roof. Rustique.

Toutes ces clématites, une fois bien établies, ne devraient poser aucun problème aux jardiniers méditerranéens, elles sont en tout cas très à l’aise ici en Provence.

Un mot, enfin, sur celle que l’on n’attend pas forcément dans le Midi méditerranéen, mais qui semble bien s’adapter ici :

  •  Clematis integrifolia : originaire du sud-est de l’Europe jusqu’à l’Asie, c’est une petite clématite herbacée, vivace, non grimpante, poussant en touffe dressée et fournie, à peine plus haute que le genou. Elle démarre de la souche au printemps et fleurit chez nous en début d’été, en clochettes bleu acier suivies de fruits plumeux et argentés. Elle s’adapte à tous les sols, même pauvres et assez secs en été. Rustique.
    Clématite viticella 'Madame Julia Correvon' et clématite integrifolia

D'autres clématites à essayer :

Parmi les autres clématites, on pourrait semble-t-il, tenter (c’est ce que je compte faire), moyennant une plantation très soignée, c'est-à-dire dans une grande fosse à fond drainé que l’on remplira d’une terre bien amendée en compost, sans oublier un épais paillage salvateur et quelques arrosages en été :

  • Clematis jackmanii et ses nombreux cultivars. Rustique et très solide.
  • Clematis macropetala : Originaire du nord de la Chine, de Sibérie et de Mongolie, de petit développement,  2 à 3 m. Elle grimpe ou rampe sur le sol et se faufile dans les arbustes voisins. Sa floraison est précoce, en mars-avril et peut remonter en fin d’été, sous forme de  fleurs pendantes à 4 tépales longs et pointus suivies de fruits plumeux et soyeux très décoratifs. Les formes doubles sont de véritables petits bijoux. Parfaitement rustique, économe en eau et peu exigeante, elle mériterait chez nous la mi-ombre et un endroit un peu frais, arrosé de temps en temps.
Clematis macropetala Clematite macropetala Purple Dream®
  • Clematis montana et ses variétés (Mayleen, Giant Star, Rubens…) : cette clématite des montagnes  n’atteindra pas chez nous les 8 à 9 m habituels, et offrira  une floraison plus timide. Elle sera jolie dans un petit arbre ou grand arbuste. Rustique.
  • Clematis texensis, ses hybrides : la clématite texane est rarissime en culture. On la connaît sous les traits de ses hybrides ‘Diana’ ou ‘Gravetye Beauty’ ou encore 'Queen maxima', par exemple. Sa végétation est annuelle et sa floraison estivale est caractéristique : ses fleurs sont comme des petites tulipes pendantes, bleues, roses, rouges ou blanches. Rustique.
clematis texensis Clématites texensis 'Queen Maxima' et 'Princesse Diane'
  • Clematis orientalis et C. orientalis var. tangutica : chinoises, à fleurs en clochettes du jaune crème au jaune d’ocre-orangé selon les variétés. Elles atteignent 4 à 5 m. Elles  offrent une très longue floraison qui commence chez nous assez tôt au printemps, marque le pas en été et reprend de plus belle en automne, pour ne s’achever que tard en saison.  Culture en tout sol bien drainé, même pauvre et assez sec. Quelques variétés : ‘Golden Tiara’, 'Orange Peel', ‘Golden Harvest’,  ‘Grace’. Rustique.
Clématite tangutica Orange Peel Clématite tangutica 'Orange Peel'

Pour conclure, rappelons-nous qu’il est préférable de planter tôt à l’automne dans notre région, c’est-à-dire dès le retour des pluies, en septembre-octobre, en tout cas au plus tard en février : nos jeunes plantes s’enracineront profondément en automne et en hiver, ce qui leur permettra d’affronter leur premier été avec plus de sérénité. Un arrosage suivi sera également indispensable les deux premiers étés.

Et vous? Quelles sont les clématites qui réussissent dans votre jardin du Midi sec ? Partagez votre expérience !

Cet article Des clématites pour le sud ! est apparu en premier sur Blog Promesse de fleurs, écrit par Elisabeth.

Mes semis filent… pourquoi ?

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Avec l'arrivée du printemps, l'activité bat son plein à la pépinière. Depuis quelques jours, je donne donc un petit coup de main à mes collègues en répondant à quelques mails des jardiniers. Et parmi les questions d'actualité, figure : "Mes semis filent, pourquoi ?". 

Un semis qui file, qu'est-ce que c'est ?

Un semis qui file se traduit par une croissance rapide et tout en hauteur des plantules. On dit aussi que le plant s'étiole. Cet étiolement se traduit par des tiges anormalement longues, très fines et peu solides. Plutôt que de se tenir bien droites, il arrive même qu'elles se couchent. Le développement du système racinaire est réduit, ainsi que celui des feuilles, qui peuvent montrer une décoloration.

Pourquoi mes semis filent ?

Le semis qui file est un phénomène fréquent lorsqu'on fait ses semis au chaud, à l'intérieur. La principale cause : une luminosité trop faible corrélée à des températures trop élevées. Les semis peuvent également filer si vous semez de façon trop dense, en n'espaçant pas assez vos graines.

Le "filage" se produit lorsque les premières feuilles apparaissent, elle se mettent immédiatement à chercher de quoi faire leur photosynthèse : la lumière. Et plus la chaleur sera importante, plus elles auront besoin de lumière. Si cette dernière manque, le plant va s'obstiner et chercher plus haut en allongeant leur tige.

semis qui file à la recherche de la lumière, ces jeunes plantules allongent leur tige de façon démesurée

Comment éviter ce phénomène ?

Pour schématiser, dans la nature, quand il fait chaud, c'est la fin du printemps ou l'été et que les jours sont longs. Si vous reproduisez ces températures dans votre salon, il faut la luminosité corresponde.

Pour éviter que vos semis filent, plusieurs solutions concrètes et astuces :

  • Pour les plantes qui nécessitent des températures assez élevées pour germer (piments, poivrons, tomates), surveillez attentivement la levée. Une fois que les premières feuilles apparaissent, entreposez-les dans un endroit très lumineux (le rebord d'une fenêtre) mais plus frais. Pensez, d'ailleurs, à tourner vos caissettes tous les jours pour que toutes les plantules aient droit à un ensoleillement maximum.
  • Si ce n'est pas possible, prévoyez un éclairage horticole d'appoint, (cela se trouve désormais chez ikea) pour leur fournir un supplément de lumière qui comblera leurs besoins.
  • Ne dorlotez pas trop vos semis, ne semez pas à chaud les plantes qui lèvent parfaitement bien à 10 - 15 C°,
  • espacez bien vos graines : un semis trop dense engendre trop de concurrence pour trouver la lumière,
  • Si tout cela vous paraît compliqué, retardez de quelques semaines vos semis. Les jours qui rallongent fourniront plus de lumière et certains semis pourront même être faits à l'extérieur, sous abri.

Que faire d'un semis qui a filé ?

La plupart du temps, pas de solution miracle : il faut recommencer le semis car un semis qui a filé donne rarement des plants de qualité et les éventuelles opérations de sauvetage sont longues et fastidieuses. Pour les plants qui se repiquent en enterrant une partie de la tige (les solanacées), l'étiolement, s'il reste modéré, est moins grave puisque la tige trop longue sera enterrée lors du repiquage. Elle formera ensuite un système racinaire bien étoffé.

Et vous, avez-vous des astuces pour récupérer un semis qui aurait filé ?

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Ouvrir son jardin au public : pourquoi, comment ?

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Depuis toujours, votre moitié vous répète que vous avez le plus beau jardin du monde. Non seulement votre moitié, mais aussi votre famille, vos voisins et tous les amis que vous invitez en été pour un barbecue.

Sur les réseaux sociaux, les photos que vous postez recueillent une multitude de pouces dressés, de cœurs et de compliments enthousiastes de vos contacts, au point que vous commencez à croire que oui, vraiment, vous avez réussi à transformer ce qui n’était au départ qu’un carré de terre ingrate en un véritable jardin d’Eden.

Aussi cette année, par défi, par envie, par orgueil, pour une cause charitable, pour le fun, pour une fête ou toute autre raison qui vous est propre, après avoir réfléchi longuement à cette idée un peu folle, vous voilà prêt(e) à franchir le pas et à ouvrir votre jardin au public !

C’est là que la grande aventure commence, entre euphorie et stress. Parce que si on y pense bien, montrer son jardin à des inconnus, c’est un peu comme se balader en petite culotte sur les Champs-Élysées : il faut oser !

Pourquoi ouvrir son jardin ?

Un peu : par vanité.

Parce que tout simplement vous avez le plus beau jardin du monde, que vous avez envie de le montrer, de recevoir des compliments de jardiniers qui peuvent reconnaître votre mérite d’avoir, dans les conditions qui étaient les vôtres, créé un tel jardin. Cela fait du bien de voir son travail reconnu. L’orgueil est un péché mais la fierté est toujours légitime.

Beaucoup : pour vous motiver.

Ouvrir au public oblige à soigner une série de choses sur lesquelles on pourrait passer d’ordinaire : on enlève les feuilles fanées des vivaces, on désherbe avec grand soin, on taille les bordures au ciseau, en bref on met les petits plats dans les grands pour présenter son jardin sous le meilleur jour. Cette perspective vous fait sortir par tous les temps de votre moelleux canapé : hors de question de se laisser aller avec complaisance durant l’année quand l’échéance d’une ouverture se profile.

Passionnément : pour progresser.

Vous connaissez votre jardin par cœur, ses points forts, ses faiblesses. Vos visiteurs, eux, poseront sur lui un regard neuf, et parfois, ils seront à même de vous suggérer des idées de plantations ou d’aménagements auxquels vous n’aviez jamais songé. Critiques ou conseils vous permettent de vous remettre en question, d’apprendre et de progresser. De même, les visiteurs prennent des photos de votre jardin selon un angle qui peut ne pas vous être familier, vous amenant parfois à redécouvrir votre propre jardin. Un autre point de vue n’est jamais inutile quand il permet de s’améliorer.

A la folie : pour le partage.

Accueillir un jardinier est une expérience merveilleuse. Accueillir quelqu’un qui n’a pas (encore) de jardin l’est parfois encore plus. Parce que vous lui permettez ainsi de profiter d’un univers qui lui est inconnu, de quelque chose de beau, de se poser, d’avoir un contact avec la nature et de lui donner le goût – voir l’envie -, de jardiner à son tour. Partager avec d’autres (notamment moins favorisés car pour beaucoup avoir un lopin de terre à soi, voire même simplement un balcon est un immense privilège) ce que l’on a reçu soi-même est une forme de merci à la vie qu’il ne faut pas négliger. Et souvent, à la fin de la journée de visites, ce sont ces gens, eux qui n’ont jamais mis un ongle dans la terre, qui se montrent les plus enthousiastes, les plus reconnaissants. Croyez-moi, l’énergie qu’ils vous rendront parce que vous les avez reçus chez vous vaut mille fois toutes les heures que vous aurez passées à « fignoler » votre jardin avant de l’ouvrir.

Comment faire ?

Quelques démarches administratives préalables

Beaucoup de gens ouvrent leur jardin sans formalité aucune. Cependant, si vous ouvrez plusieurs jours par an, ou de manière régulière, je vous conseille de prévenir par courrier votre mairie afin d’obtenir une autorisation officielle. Dans la plupart des cas, celle-ci sera accordée moyennant la prise d’une assurance « événement » pour l’occasion (on ne sait jamais qui plongera la tête la première dans votre mare ou qui ira respirer de trop près un datura). Ces assurances ne coûtent que quelques dizaines d’euros et couvrent vos visiteurs, vos bénévoles et votre matériel.

Comment annoncer l’ouverture de votre jardin ?

  • Les réseaux sociaux, simples d’utilisation, gratuits, vous permettent de créer un « événement » auquel il suffit d’inviter tous vos amis. Vous y posterez une description de votre jardin, ce que vous y présenterez si une animation spéciale est prévue (visite guidée, conférence, …), les heures d’ouverture, l’adresse, le prix d’entrée éventuel, l’association ou l’œuvre au profit de laquelle vous ouvrez si c’est le cas, et bien sûr, quelques photos de votre jardin prises à la période à laquelle il pourra être visité (inutile de poster des photos de dahlias et d’asters si vous ouvrez en juin !). Quelques jours avant la date d’ouverture, Facebook adressera un rappel automatiquement à vos invités.
  • Les petits journaux locaux ou régionaux sont friands d’annonces d’activités et les publient très souvent gracieusement dans leurs agendas. Il vous suffit d’envoyer un communiqué de presse à leur rédaction, accompagné d’une très jolie photo, entre 6 et 8 semaines avant l’ouverture du jardin. Qui sait, vous aurez peut-être comme moi la surprise de voir débarquer le jour de l’événement un journaliste et la télévision locale, séduits par votre projet !
  • Les agendas virtuels se multiplient également sur le net, ils sont gratuits et référencent toutes les activités de votre région. Ils touchent également un maximum de monde et si votre présentation est bien ciblée, vous pourrez attirer les gens à la recherche d’une activité « nature », « jardin », « promenade », « conférence »…
  • Bien évidemment quelques affiches et papillons peuvent être placés et distribués auprès des commerçants locaux (bouchers, boulangers, libraires assurant la plus grande visibilité) ou de commerçants spécialisés (les pépinières, les fleuristes et les magasins bios touchant les gens susceptibles d’être les plus intéressés).

Pour le jour J, pensez à flécher le chemin. Surtout si comme moi vous habitez dans un petit village isolé au bout du monde ! Prévenez vos voisins et essayez d’envisager un parking (ou soudoyez vos voisins à coup de rosé pour qu’ils soient tolérants vis-à-vis du parking…).

Droit d’entrée ou non ?

Souvent les jardins ouvrent au profit d’œuvres caritatives ou d’associations et le droit d’entrée leur est reversé. Si vous êtes lancés dans l’aventure en loup solitaire, vous avez le choix entre déposer une tirelire à l’entrée de votre jardin à la discrétion de vos visiteurs, ou demander une petite participation (symbolique, d’un 1 ou 2 euros par adulte). De toute manière, vous ne serez jamais riche en ouvrant votre jardin (Tout au plus pourrez-vous acheter à la fin du week-end quelques litres de terreau !).

Un petit plan ?

Si la visite est libre, si votre jardin est vaste, pourquoi ne pas prévoir un petit plan ? Quelques mots sur l’association au profit de laquelle vous ouvrez (si c’est le cas), sur la création du jardin, sur les plantes utilisées, ou une description des massifs à d’autres saisons peuvent être également appréciés de vos visiteurs. Si vous êtes littéraire, ou si vous avez un message à faire passer, là aussi osez !

Quelques conseils et idées pour le jour J

Respirer et sourire !

Et voilà, le grand jour est arrivé ! On fait quoi maintenant ? Des inconnus marchent d’un pas décidé dans votre rue. Les voici au seuil de votre porte. Ils sont tous venus ! Au secours ! Que faire ? Tout d’abord sourire ! Et pour le reste c’est la magie du jardin qui va opérer ! Pour ma part, je reste toujours à l’entrée du jardin pour accueillir chacun des visiteurs. Je les laisse ensuite découvrir le jardin à leur aise, flâner, s’y poser. Certains font le tour du jardin en dix minutes, d’autres s’asseyent le long d’une bordure et restent des heures. Je me tiens à la disposition de tous s’ils ont des questions à propos d’une plante ou désirent un conseil. Quelques jardiniers ambitieux se lancent dans les visites guidées, d’autres proposent une conférence sur les roses, un cours de taille… Selon votre temps et vos talents, n’hésitez pas !

La conférence de Francis Peeters sur la couleur lors des dernières portes ouvertes

Un p’tit souvenir Messieurs Dames ?

Les visiteurs adorent repartir avec un souvenir de votre jardin : un rapide coup de bêche ou de sécateur et ils auront une plantule ou une bouture. Bien sûr, cette option n’est plus envisageable quand les visites se font nombreuses au risque de dégarnir vos bordures. Mais vous pouvez préparer à l’avance des petits pots de plantes, semis, divisions, que vous pourrez offrir à vos visiteurs (ou vendre à petit prix). Pour ma part, je confectionne chaque année, en fonction des récoltes, des sachets de graines de pavots, de tournesols géants, d’ancolies, que j’offre à tous les visiteurs. Même si ces plantes ne sont pas rares, c’est une attention qui touche beaucoup.

Garden party ou tea-time ?

Devez-vous prévoir à boire ou à manger ? Certains jardiniers (comme moi, je l’avoue) font de leurs portes ouvertes une véritable fête où il est possible de prendre un verre voire de se restaurer. Il est vrai que boire un verre au soleil dans un magnifique jardin en compagnie d’autres personnes aimant les plantes est un moment privilégié plébiscité par de nombreux visiteurs. Si vous attendez une dizaine de personnes, pourquoi ne pas leur offrir une limonade ou un sirop de fleurs de sureau que vous aurez préparés vous-même ? Et on se bouscule vraiment à la barrière, un petit bar à prix coûtant peut être prévu. Attention cependant, sachez que vous n’aurez pas le temps de vous consacrez à cela : vos visiteurs viendront discuter avec vous et vous n’aurez pas le temps de les servir. Mais si vous avez des amis en or et des bénévoles susceptibles de vous aider, lancez-vous : disposez quelques tables garnies d’une jolie nappe fleurie dans votre jardin et proposez de la soupe, de la tarte maison, des quiches, du café, des pâtisseries, … C’est un surcroît d’organisation mais au final quelle convivialité !

 

Une table, une jolie nappe, quelques fleurs et le tour est joué
Les bénévoles : la clé du succès !

Que craindre ?

Pas grand chose : en 10 ans d’ouverture, on ne m’a jamais rien volé, ni abîmé quoi que ce soit. Les enfants ont toujours été sagement tenus en laisse et les chiens sont restés sous surveillance (enfin, un truc du genre !). Les gens sont respectueux et gentils quand ils sont accueillis dans les jardins : ils ne viennent pas acheter un pot de pâte à tartiner en soldes, mais découvrir un lieu magique et harmonieux. Bien sûr, si l’affluence est au rendez-vous, votre pelouse pourra être quelque peu piétinée (elle s’en remet généralement en une semaine), et s’il pleut, cela peut poser problème momentanément (mais l’herbe repousse toujours !). La seule chose que vous risquez vraiment est l’addiction. Ouvrir son jardin est une drogue : il y a dix ans que j’ai commencé à le faire « à titre exceptionnel », et dix ans donc, que je recommence (mais chût, je ne l’ai pas encore dit à mon mari…).

Le jardin, prêt pour l'arrivée des premiers visiteurs...
Après : parfois la pelouse trinque, c'est provisoire...

Faites-vous plaisir !

Mettez à la disposition des visiteurs un livre d’or ! Quand les visites seront terminées, quand les beaux jours seront derrière vous et que vous serez cloitré(e) dans votre maison en attendant que l’hiver se termine, vous pourrez relire dans ce livre, tous les messages de remerciement, d’encouragement et de conseils de vos visiteurs, et ces souvenirs de vos portes ouvertes vous réchaufferont avec bonheur (et vous pousseront à recommencer…).

Mais surtout, n’oubliez à aucun moment qu’ouvrir son jardin n’est pas un concours : ouvrir son jardin, c’est partager son cœur.

Alors bienvenue, et suivez-moi, vous n’avez qu’à pousser la barrière…

Entrez, c’est tout vert !

Cet article Ouvrir son jardin au public : pourquoi, comment ? est apparu en premier sur Blog Promesse de fleurs, écrit par Sophie.


Jardin et enfants : idées et solutions pour intégrer cabane, trampoline etc.

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Avec l'arrivée des beaux jours, les enfants réinvestissent le jardin. Les voir à nouveau sortir le nez de la console prendre l'air est très joyeux. Ce qui l'est un peu moins, ce sont les "équipements" qui accompagnent leurs jeux... car, qui dit enfant, dit souvent cabane, trampoline, balançoire et même, aux beaux jours, piscine gonflable.

Si, vous aussi, êtes saisi d'une forme d'ambivalence concernant ces équipements ludiques (il faut bien que les plus petits s'amusent, mais leur "bazar" casse un peu l'ambiance du jardin), voici quelques idées d'aménagement, conseils et solutions pour intégrer.

1) La cabane de jardin

Les maisons miniatures sont très prisées par les petits. On les comprend : c'est l'endroit parfait pour inviter les amis, pour le thé (de terre, d'herbe...) ou pour jouer au marchand de cailloux. Plutôt qu'un modèle en plastique (pas très cher, quoique… mais voyant), optez pour une cabane en bois, qui s'intègre mieux, surtout si vous en végétalisez le toit.  Si vous êtes adepte du naturel et que votre sol reste frais, pourquoi ne pas construire un igloo ou un tipi en osier vivant ? C'est assez facile et le résultat est vraiment charmant ! Le plaisir de la cabane réside aussi dans sa construction, plutôt que d'acheter une cabane en kit, construisez la charpente avec les enfants puis laissez-leur de quoi la terminer. Amusement, effet champêtre garanti !

Un igloo en osier vivant : une construction très naturelle - Photo : Pinterest

2) La balançoire

Qui n'a pas de souvenir de longues séances de balançoire ? Dans les rêves, la balançoise est accrochée à la solide branche d'un Chêne majestueux, la question de son intégration ne se pose pas. Dans la réalité, rare sont les jardins pourvu de cet arbre parfait... qui est remplacé par un banal portique. Comme pour les cabanes de jardin, optez plutôt pour un portique bois, plus esthétique que l'acier. Accompagnez-le d'une ou plusieurs plantes grimpantes comme une clématite.. par exemple. En petit jardin, soyez malin et optez pour le deux en un : fixez votre balançoire à une (solide) pergola qui peut aussi servir de support pour cultiver une vigne, des kiwis ou être garnie d'une glycine ! Une fois les enfants couchés, accrochez les balançoires et réinvestissez l'espace !

La balançoire est intégrée à une solide pergola qui peut être végétalisée - Projet : Carrie Preston - Studio TOOP - Photo : Jolanthe Lalkenst

3) Le toboggan

Le toboggan ravit généralement les amateurs de sensations fortes… mais aussi les petits escaladeurs en herbe qui adorent l'emprunter en sens inverse. Pour concilier glisse et aventure, pourquoi ne pas créer un parcours de motricité extérieur ? Pour ce faire, utilisez des pneus enterrés, des troncs d'arbre coupés et des poutres solidement fixées. Et si votre jardin est déjà arboré, vous pouvez même y installer une tyrolienne ou un "slack line" !

Un petit parcours "aventure" se fond facilement dans la végétation et permet aux enfants de développer imagination et motricité
La slack line a l'avantage d'être discret (au passage, pensez bien à la décrocher avant de débouler plein gaz avec votre tondeuse autoportée) et de plaire même aux plus grands

4) Le trampoline

Ah, le trampoline ! Si je tenais celui qui l'a démocratisé… Non seulement il s'envole au premier gros coup de vent mais, en plus, avec ses grandes pattes et ses hauts filets, il s'impose avec force dans n'importe quel jardin. Pour réduire son impact visuel, deux solutions : l'enterrer en creusant une fosse, ce qui permet de se passer de filets. Cette solution implique des travaux conséquents mais la fosse creusée ne sera pas perdue : quand les enfants auront grandit, vous pourrez la récupérer pour installer un bassin ou une mare.  L'autre solution, moins contraignante, consitste à dissimuler le trampoline derrière un bosquet. Optez pour des plantes qui poussent rapidement comme les bambous ou du Miscanthus giganteus, pour un effet encore plus rapide.

Un trampoline parfaitement intégré dans un petit jardin de ville hollandais - Projet : Carrie Preston - Studio TOOP - Photo : Joanne Schweitzer

5) La piscine

La piscine gonflable ou hors sol, est le sujet sur lequel je n'ai jamais cédé. Outre le fait que cela demande une surveillance permanente avec des petits, je ne supporte pas leur couleur bleu électrique, pour le moins prégnante. Et je ne parle même pas des équipements et produits nécessaires pour que l'eau ne prenne pas, en quelques jours, une coloration digne du marais de Shrek (mais c'est une autre histoire...) Si vous avez été plus faible que moi sur le sujet de la piscine et que cette situation tend à se prolonger, une seule solution : le camouflage. Pour cela, deux solutions : la construction d'une plage bois surélevée dans laquelle viendra se loger le bassin (un chantier important) ou la plantation d'une haie taillée juste à la bonne hauteur afin d'estomper la présence du bassin tout en laissant la possibilité de garder un œil sur les baigneurs. Cet espace pourra, dans quelques années, être converti en chambre de verdure.

Si aucune de ces solutions ne vous convient (comme je vous comprends !), sachez qu'il existe une parade : un tuyau d'arrosage, des bassines, quelques pistolets à eau… et un brumisateur de terrasse. Plus économiques en eau qu'une piscine, ils se font aussi beaucoup plus discrets tout en étant aussi rafraîchissants et même plus amusants !

 

D'autres idées pour cohabiter avec les jeux des enfants ? N'hésitez pas à les partager dans les commentaires !

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10 plantes exotiques et rustiques pour jardin Jungle

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Le jardin de style exotique séduit un nombre croissant de jardiniers. Bambou, palmier, bananier font partie des plantes les plus appréciées pour constituer des scènes qui évoquent la jungle tropicale mais il en existe bien d'autres ! Pour que ce rêve devienne accessible et durable, à l'extérieur et même en climat froid, une seule option : s'orienter vers des végétaux vraiment rustiques, résistant aux rigueurs hivernales. Voici une petite sélection de nos plantes (arbustes et vivaces) préférées !

1) Le Trachycarpus fortunei, dit "Palmier chanvre" - Rusticité : - 18 °C

Non, les palmiers, ce n'est pas que sur la Croisette… c'est aussi dans le nord de la France quand il s'agit, par exemple, du Trachycarpus fortunei, capable de supporter des températures allant jusqu'à - 18 °C. Cette faculté à faire face aux frimas, il la tient de ses origines montagnardes (Chine et Japon) mais aussi à la fibre épaisse qui protège son tronc. Pouvant atteindre 8 à 10 mètres de haut, il se plante en pleine terre, qu'il préfère riche et légère et apprécie et soleil ou la mi-ombre.

Le Trachycarpus fortunei, un palmier d'extérieur, rustique Palmier de Chine - Trachycarpus fortunei

2) Le bananier ou Musa basjoo - Rusticité : - 12 °C - 15 °C

Le Musa basjoo est un bananier d'extérieur, rustique, également appelé "Bananier du Japon". C'est un valeureux qui ne produit généralement pas de fruits mais qui déploie, chaque année, ses grandes feuilles décoratives. Il peut atteindre plus de 2 mètres de haut, et même plus, si vous veillez à lui apporter ce qu'il réclame : des arrosages réguliers et un sol riche. Sa seule faiblesse réside dans mauvaise résistance au vent. Si vous ne voulez pas que ces feuilles soient transformées en lamentables balayettes, il faut impérativement le protéger en le plantant dans une zone déjà arborée ou un espace clos de murs.

Légèrement moins rustique, néanmoins bien résistant, découvrez aussi le bananier sikkimensis (ou Bananier du Sikkim) Red Tiger, c'est une variété à feuilles graphiques, vert clair à revers pourpre, élégamment striées de bordeaux.

Un bananier d'extérieur rustique : le musa basjoo, dit bananier du Japon Musa basjoo - Bananier du Japon

3) Les bambous : Phyllostachys vivax et Fargesia robusta - Rusticité : - 20 °C et - 15 °C

Les bambous font partie des grands classiques des jardins exotiques mais leur rusticité varie beaucoup suivant les espèces et variétés. Parmi les plus spectaculaires, nous aimons particulièrement le Phyllostachys vivax 'Huangwenzhu', un bambou géant (traçant… prévoir une barrière anti-rhizome) qui dresse ses cannes vertes striées de jaune à plus de 10 mètres de haut. De croissance rapide, il formera vite une petite forêt. De taille relativement plus modeste (4 à 5 mètres de haut) et non traçant, le Fargesia robusta, convient mieux aux petits jardins. Il présente de longues feuilles vertes et des chaumes vert anis, lumineux.

Le Phyllostachys vivax Huangwenzhu, un bambou géant qui peut atteindre 10 mètres de haut Phyllostachys vivax - Bambou géant

4) Fatsia japonica Spider's Web - Rusticié : - 15 °C

Le Fatsia japonica 'Spider's web' est un arbuste qui ne manque pas de personnalité ! Haut d'environ 2 mètres, cet Aralia montre un feuillage persistant, vert sombre largement éclaboussé de blanc crème. Ses feuilles palmées peuvent atteindre jusqu'à 20 cm de diamètre. Elles sont surmontées, en été, de fleurs globuleuses blanches qui se transforment ensuite en baies noires, également décoratives. C'est un arbuste qui se plaît à l'ombre ou à mi-ombre, en sol frais.

Fatsia japonica Spider's Web : un arbuste étonnant, d'allure exotique Fatsia japonica Spider's Web - Faux-aralia panaché

5) Le Tetrapanax papyrifera Rex, Plante à papier de riz - Rusticité : - 10 °C

À mi-chemin entre l'arbuste et la vivace, le Tetrapanax papyrifera 'Rex' est une plante exubérante qui séduit par la taille XXL et la forme découpée de ses feuilles qui se déploient façon parasol. Originaire de la Chine et du Japon, c'est une plante rhizomateuse, comme le bambou, qui a tendance à s'étaler et peut nécessiter la pose d'une barrière anti rhizome. Elle se cultive au soleil non brûlant ou à mi-ombre, en sol fertile et plutôt frais. Son port lâche et son charme asiatique font de cette plante un parfait complément aux bambous.

Notez que les parties aériennes de cette plante sont détruites dès -5 °C, mais elle repart de la souche au-delà de -10 °C, une fois bien installée.

Tetrapanax papyrifera Rex : grande vivace ou petit arbre à très grandes feuilles Tetrapanax papyrifera Rex - Plante à papier de riz

6) Colocasia Pink China - Oreille d'Éléphant - Rusticité : - 10 °C - 12 °C

Luxuriant, le Colocasia 'Pink China' se singularise par la forme cordiforme mais aussi la couleur de son large feuillage : un joli vert tendre bleuté qui contraste avec le rose de ses pétioles. Bien connu des amateurs de plantes d'intérieur, ce colocasia peut se cultiver au jardin, en prévoyant un paillage pour le protéger durant l'hiver. Il se plante au soleil ou à mi-ombre, en sol frais et humifère et apprécie des arrosages réguliers en été.

Le Colocasia Pink China : une plante exotique rustique Colocasia Pink China - Oreille d'Eléphant

7) L'Astilboides tabularis - Rusticité : - 20 °C

L'Astibloides tabularis (parfois appelée Rodgersia tabularis) est une plante de sous-bois spectaculaire qui se distingue par ses grandes feuilles entières, arrondies d'environ 60 cm de diamètre. Elle forme, rapidement une touffe qui peut atteindre un 1 mètre de haut 70 cm de large et même plus si le sol lui convient. Son feuillage généreux s'accompagne, en début d'été, d'une floraison en épis légers, blanc crème. C'est une vivace idéale pour l'ombre qui apprécie les sols riches en humus, frais à humides mais bien drainés.

Astilboides tabularis : une grande plante d'ombre à très grandes feuilles rondes Astilboides tabularis

8) Le Dryopteris wallichiana, Grande fougère à écailles dorées - Rusticité : - 15 °C

Majestueux, le Dryopteris wallichiana est une grande fougère qui déroule, au printemps, un remarquable feuillage découpé surligné d'une nervure noire. De haute stature (1 à 1,5 mètre de haut) et de belle allure, elle évoque un peu les fougères arborescentes, surtout quand, avec l'âge, se développe son court tronc basal. C'est une variété assez facile à cultiver, en sol profond et très riche en humus. Elle sera superbe en massif et pourra être accompagnée d'une autre fougère rustique : la fougère Plume d'autruche orientale (Matteuccia orientallis).

Dryopteris wallichiana : une grande fougère à feuillage graphique Dryopteris wallichiana

9) l'Hosta Empress Wu

Les Hostas sont bien connus pour leur rusticité et leur faculté à pousser à l'ombre ou à mi-ombre. Si certaines se glissent aisément en massif classique, d'autres offrent une végétation si abondante qu'elles trouvent facilement leur place en jardin d'allure tropicale. C'est le cas pour l'Hosta géant 'Empress Wu', certainement la plus grande variété qui atteint, en quelques années, 1,3 mètre en tous sens et étale un magnifique feuillage vert bleuté. C'est une vivace qui nécessite nourriture et eau pour exprimer tout son potentiel.

Hosta Empress Wu, un hosta géant, rustique Hosta Empress Wu

10) Begonia grandis evansiana - Rusticité : - 15 °C

Les bégonias ne sont pas uniquement réservés aux jardinières : le begonia grandis evansiana, une espèce botanique, vivace et résistante jusqu'à - 18 °C chez nous en est la preuve ! Son feuillage vert, en cœur, forme une belle touffe buissonnante d'environ 80 cm de haut pour 50 cm de large et se pare, tout l'été, de nombreuses petites fleurs roses portée sur des tiges rougeâtres. Il se cultive en pleine terre ou en pot, idéalement à mi-ombre et en sol riche et frais.

Begonia grandis evansiana dit "bégonia de Madame Evans" : vivace et rustique Begonia grandis evansiana

 

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6 astuces pour faire de beaux bouquets de pivoines

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La pivoine fait partie de mes petits bonheurs printaniers. Quelle joie de revenir du jardin avec une brassée de fleurs multicolores pour en confectionner des bouquets. Dans de bonnes conditions, elles durent quelques jours en vase, 5 jours tout au plus, mais sont d'un charme et d'une générosité incomparables. Je vous livre aujourd'hui mes astuces pour réaliser de beaux bouquets de pivoine !

Réaliser un beau bouquet de pivoines Bouquet de pivoines associé au feuillage d'un Eucalyptus parviflora.

 

1/ Choisissez vos pivoines alors qu'elles sont encore en boutons, bien ronds, pas trop fermés. Les boutons s’épanouiront en vase et vous en profiterez ainsi plus longtemps.

bouquet de pivoine Bouton de pivoine légèrement ouvert, il s'épanouira en vase.

2/ Enlevez les feuilles sur le bas de la tige, elles ne doivent pas tremper dans l’eau.

3/ Coupez les tiges en biais avec des ciseaux bien aiguisés afin d'optimiser leur hydratation.

4/ Les pivoines ont besoin de beaucoup d’eau : il faut donc bien remplir le vase et éventuellement ajouter une pincée de bicarbonate.

5/ Renouvelez l’eau et recoupez un peu la tige tous les jours.

6/ Disposez le bouquet dans un endroit frais, à l’abri du soleil.

La pivoine est une fleur qui se suffit à elle-même. Pour réaliser un bouquet, vous pouvez soit l’utiliser seule, soit mélanger différents coloris. Vous pouvez aussi la mélanger à d’autres fleurs : de la gypsophile, du lilas, des astilbes, du cerfeuil sauvage (Anthriscus sylvestris), des roses à petites fleurs, de l’alchemille, du Smyrnium perfoliatum, des branches de spirée ou encore des frondes de fougères ou des tiges d’eucalyptus. Laissez libre cours à votre imagination !

associer les fleurs de pivoine Des exemples de mariages heureux : pivoine rose avec de l'Alchemilla mollis (à gauche) et avec du Smyrnium perfoliatum (à droite).
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Panne de tondeuse : de l'intérêt de laisser pousser l'herbe

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Je suis en panne de tondeuse... et le service après-vente de ma grande surface de bricolage, saturé d’urgences, tarde à me la remettre en état. Mon jardin ressemble en ce moment à une petite prairie sauvage : il n’est ni plus élégant ni plus laid que les talus et bas-côtés qui bordent les routes de mon département. C’est en observant de plus près ce petit bout de nature que l’idée m’est venue d’aborder un sujet qui divise les amateurs de jardins que nous sommes : peut-on laisser l'herbe pousser et jusqu'à quand ?

Lorsque je vivais dans le Lot, je m’étonnais de voir les abords des routes de campagne "nettoyés" tardivement en saison par les services de l’équipement. J’ai appris par la suite que cette pratique de fauche tardive obéissait à une réglementation locale visant à préserver la biodiversité. Parmi les herbes folles fleurissaient, de mémoire, plusieurs espèces d’orchidées sauvages (Ophrys et Orchis), un joli liseron nommé Convolvulus cantabrica, la primevère ‘coucou’, la scabieuse colombaire, la petite pervenche, la vesce de Cracovie, la Tulipe d’Agen et tant d’autres jolies plantes sauvages.

L'intérêt de la fauche tardive

La fauche tardive est une technique intéressante à double titre, de plus en plus adoptée par les communes : elle permet à la fois de réaliser des économies budgétaires et de réduire notre pression sur l’environnement. Des études menées dans certaines de nos régions (dans le Nord et l’Est notamment) ont démontré que cette gestion raisonnée des bandes enherbées a un impact très positif sur la richesse de la flore et de la faune locales.

Globalement, la fauche tardive consiste à laisser monter à graines les plantes sauvages avant de les tailler, tard en été, voire en début d’automne. Elle n'est pas réservée aux bord de route et peut parfaitement être mise en oeuvre au jardin, à l'échelle qui convient le mieux à sa taille.

Ce jardin sauvage, en Bretagne, est réalisé "en creux". Les allées se dessinent au grè des envies

Cette végétation sauvage, souvent dominée par les graminées, offre parfois un aspect jugé négligé qui n’est pas du goût de tous. Ces hautes herbes représentent pourtant un abri sûr et une source de nourriture non négligeable pour certaines espèces d’insectes, qui auront ainsi également le temps d’accomplir tout leur cycle de vie. Présentes depuis des millénaires dans nos régions, ces plantes et petites bêtes sont indispensables à l’équilibre naturel.

Parmi ces petites bestioles des bords de route se trouvent de nombreux alliés pour le jardinier. Dans les bandes enherbées et sous les débris végétaux se cachent et vivent les carabes et le staphylin odorant. Le premier est un coléoptère prédateur de cicadelles et d’othiorynque. C’est ce dernier qui défigure les feuilles de nos arbustes préférés en découpant, la nuit venue, le bord de leurs feuilles. Le second, le staphylin tout noir, est un amateur de « caviar » de limaces et d’escargots qui chasse aussi la nuit des larves d’insectes (acariens, cochenilles, mouches) dans la litière du sol. Les syrphes et les chrysopes butinent les fleurs sauvages au stade adulte mais leurs larves boulimiques sont la terreur des pucerons, notamment ceux que les coccinelles délaissent, comme le puceron cendré du chou. Les talus sont le royaume de dame coccinelle, que l’on ne présente plus. Inutile de s’étendre sur le travail fabuleux qu’accomplissent les abeilles et les bourdons dans nos potagers et vergers. Certaines chenilles dépendent parfois pour se nourrir d’une seule plante sauvage qui pousse dans le bas-côté qui borde votre jardin.

Nous nous étonnons parfois d’être littéralement envahis par certains insectes ; cette prolifération incontrôlée trouve souvent son origine dans la disparition des prédateurs… à laquelle nous ne sommes pas étrangers.

La fauche sélective, une autre technique à appliquer au jardin

La fauche sélective est une technique alternative qui consiste à tailler haut, en début d’été : elle vise essentiellement à éliminer les inflorescences des graminées pour favoriser le développement des fleurs sauvages, plus basses. Une fois séchées, tard en saison, les plantes sont taillées à 10-15 cm du sol. Elle n’est pas difficile à mettre en œuvre dans nos jardins sur de petites surfaces, par exemple le long d’une haie ou sur un talus ingrat, dans les endroits difficiles d'accès et réellement compliqués à tondre régulièrement. Et bien ce coin inaccessible, vous pouvez très bien le laisser pousser librement et n’intervenir qu’à bon escient. Les insectes s’en donneront à cœur joie dans ce petit éden. Une cisaille éliminera rapidement les épis des graminées si nécessaire et permettra aux fleurs de profiter de la lumière.

Cette technique, je l’ai appliquée sans le savoir dans mon jardin. Il faut que je vous explique : lorsque j’ai pris possession des lieux, il y aura quatre ans cet été, il n’y avait que de la terre battue, incroyablement dure, sèche et désespérément stérile. Un désert sans doute imputable au passage du glyphosate, véritable Attila chimique embusqué au fond du garage. L’ancien propriétaire avait un chien. Vous allez comprendre que le détail à son importance.

Cette terre maltraitée, je lui ai d’abord laissé reprendre ses esprits, en observant sans rien toucher pendant un an. Sans surprise, les premières colonisatrices ont été des graminées dont les épillets séchés sont de redoutables ennemis pour nos chiens et chats : on les appelle en Provence les "spigaous’". Alors que faire ? Traiter tous les ans au désherbant ? C’est la politique de la terre brûlée, d’une brutalité inouïe.

Ici, pas d’eau l’été, donc pas de vraie pelouse, qui coûte bien cher en arrosage, et donne beaucoup de travail pour un résultat médiocre. Alors j’ai tondu à ras, systématiquement et sans état d’âme les graminées indésirables pour mes animaux. J’ai laissé au contraire fleurir celles qui portaient des inflorescences douces et désarmées. J’ai ensuite simplement gratouillé la terre au râteau et puis j’ai jeté en automne un sac de "pelouse spéciale terrain sec" et des mélanges "prairie fleurie pour sol sec" et "engrais vert". Et puis j’ai laissé faire la nature. Depuis trois ans, je tonds haut, tard et pas partout. Je cible les zones où surgissent encore les épis malveillants. Aujourd’hui, il y a certes encore des "spigaous", mais ils sont en passe d’être débordés par les plantes que j’ai semées et des fleurs sauvages comme différents trèfles, lamier, des muscaris, du plantain, des vesces, de la phacélie, de la carotte sauvage, diverses astéracées comme le pissenlit… rien d’exceptionnel me direz-vous, mais ces ‘mauvaises herbes’ ne représentent-elles pas déjà une petite victoire ?

Depuis combien de temps n’avons-nous pas vu de lucioles ?

Ne me croyez pas figée dans un passéisme rigide. Et bien loin du militantisme radical, la nostalgie m’entraîne parfois vers des questions un peu douloureuses, qui font écho à de lointains souvenirs : depuis combien de temps n’avons-nous pas vu de lucioles (je ne vous parle pas de celles que l'on trouvait, jadis, dans les paquets de Bonux...) ? Ma mère me raconte qu’autrefois, lors de balades vespérales, ses grands frères malicieux disposaient ces vers luisants inoffensifs dans les cheveux du cadet de la famille, couronnant sa tête d’étoiles phosphorescentes. Que sont devenus la centaurée bleue, la marguerite blanche et le coquelicot écarlate, emblèmes de notre drapeau national ? Quid des jolies saponaires que ramassaient nos grands-mères dans les fossés humides ?

Attendue après une journée d’été bien chaude, la stridulation hypnotique des grillons me manque dans mon village des Bouches-du-Rhône entouré de vergers et de cultures maraîchères. Je m’étonne de ne voir que peu de papillons butiner les buddleias de mon jardin d’aujourd’hui : je me souviens des arbres à papillons de mon enfance, submergés d’ailes palpitantes et multicolores…

Que ce vagabondage sentimental ne nous empêche pas de rester optimistes : pour certaines devenus rares, toutes ces créatures animales ou végétales font tout de même leur retour dans nos jardins et aux abords des routes gérés avec discernement.

Et puis finalement la nouvelle réglementation, limitant la vitesse à 80 km/h, aura peut-être un côté positif : elle nous permettra sans doute de les apercevoir plus facilement au bord de nos routes départementales…

 

Pour aller plus loin :

Il existe de nombreuses publications intéressantes par exemple celle-ci, qui traite du fauchage

Cet article Panne de tondeuse : de l'intérêt de laisser pousser l'herbe est apparu en premier sur Blog Promesse de fleurs, écrit par Elisabeth.

5 choses à faire au jardin pour limiter les risques d'inondations

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Ces derniers jours, il pleut sur une grande partie de la France. Il pleut tellement que nous sommes, en Bretagne, en vigilance orange. Sur la carte de Météo France, s'affiche même un petit logo "gouttes +vagues" qui n'augure rien de bon. Nous n'irons pas à la piscine, la piscine viendra à nous.

Confrontés à ces inondations, certains maudissent le ciel. Moi, je maudis surtout la terre : suppression des haies et des talus, mauvaises pratiques agricoles, imperméabilisation des sols… Voici le trio gagnant pour créer érosion, coulées de boues et surtout, inondations.

Si nous ne pouvons malheureusement pas faire grand-chose contre ces phénomènes climatiques violents, nous pouvons tous, à l'échelle de notre jardin, contribuer à une meilleure gestion des eaux pluviales. Voici quelques exemples d'actions.

1) Récupérer l'eau de pluie

La récupération de l'eau de pluie est généralement présentée comme un bon moyen pour arroser gratuitement. C'est plus malin que d'avoir recours à l'eau du réseau. Néanmoins, cette pratique est également bonne contre les inondations. En effet, l'eau récupérée est stockée temporairement et ne part pas dans le réseau qui, en cas de fortes pluies, est déjà saturé. Pour que cette solution soit efficace (des réservoirs continuellement pleins de servent à rien), cette eau devra ensuite être progressivement évacuée dans le jardin. Savez-vous, d'ailleurs, que ce procédé est employé dans certaines villes où des réservoirs sont intégrés dans les chaussées ?

Pour récupérer l'eau de pluie, l'utilisation de cuves aériennes est la solution la plus fréquente. Ces cuves de 1000 litres ne sont pas très esthétiques mais vous pouvez facilement les habiller à l'aide de plantes grimpantes, par exemple.

Récupération d'eau : les cuves de 1000 litres sont pratiques mais parfois peu esthétiques - Photo Flickr

La cuve enterrée est, forcément plus discète. Elle est aussi plus coûteuse mais elle offre l'avantage de contenir beaucoup plus (3000, 5000 litres...). Pour calculer le volume nécessaire, il faut d'abord calculer le volume d'eau de pluie récupérable. Pour ce faire, on fait généralement ce calcul :

volume moyen des précipitations annuelles, en litre par m2
(1 mm de pluie équivaut à 1 litre au m2)
x la surface du toit
un coefficient d'évaporation
de 0,8 pour un toit en pente et de 0,6 pour un toit plat

Exemple pour Bordeaux avec un toit plat de 80 m2 => précipitations annuelles moyennes 931 mm = (931  x 80) x 0,6 = 44688 / 1000 = 44 m3 par an

 

2) Renoncer au bitume au profit d'un sol drainant

Le bitume est, fort heureusement, très peu présent dans les jardins… mais on le retrouve très fréquemment dans les cours, les espaces de stationnement. C'est "propre" et sans entretien. C'est aussi très imperméable : la terre est privée d'une surface infiltration et l'eau ruisselle.

Plusieurs alternatives, laissant pénétrer l'eau existent pour les particuliers : le gravier posé sur un support alvéolé adapté comme l'Alvésostar®, un revêtement draînant, comme le Stardraine®, deux revêtements respectueux de l'environnement, distribués par l'entreprise Daniel Moquet, mais aussi les pavés joints gazon. Ces pavés, carrossables, sont soit creux, soit pleins et posés alors avec des écarteurs. Les interstices sont ensuite garnis de gazon ou de tout autre couvre-sol piétinable de votre choix.

Si vous recherchez une solution encore plus économique, pourquoi ne pas vous orienter vers un mélange terre - pierre (40 % de terre végétale + 60 % de gravier calibre 20 - 40) ? Une fois engazonné, ce type de revêtement, drainant, est agréable à l'oeil et ne demande que peu d'entretien.

3) Végétaliser les toitures

Les toitures végétales sont esthétiques, elles sont également écologiques : dans l'habitat, ce sont de très bons isolants thermiques et phoniques. Dans les grandes villes, elles jouent également un rôle de climatiseur. Leur intérêt réside aussi dans leur capacité à retenir temporairement l'eau et de pouvoir compenser, du moins en partie, l'artificialisation induite par l'occupation d'un bâtiment. Pour la maison, nous vous conseillons de faire appel à un professionnel, mais, au jardin, c'est une technique facile à mettre en œuvre sur un abri, un poulailler, la maisonnette des enfants, etc. Une bâche PVC ou un morceau d'EPDM, un feutre géotextile, du terreau ou de la terre mélangée à de la pouzzolane et le tour est joué ! Il ne vous reste ensuite plus qu'à y installer des sedums ou toute autre plante adaptée à votre climat.

Toiture végétale - Source : Wikipédia

4) Planter et replanter des haies, de préférence sur un talus

C'est prouvé, l'arasement des talus et la disparition des haies ont amplifié les dégâts liés aux fortes précipitations.

En effet, les talus, lorsqu'ils sont orientés de façon perpendiculaire à une pente, permettent de protéger du ruissellement et donc, de protéger les sols de l'érosion. Les haies, elles, forment des barrières physiques qui freinent l'eau, elles fixent également les sols et agissent comme de véritables "pompes" qui favorisent l'infiltration de l'eau. Pour éviter les inondations mais aussi pour la biodiversité, nous ne le dirons jamais assez, plantez des haies !

L'utilité des haies bocagères - Source : Breizh bocage Fougères

5) Recueillir et apprivoiser l'eau : mares, noues et jardins d'infiltration

Si l'eau fait peur, c'est pour sa force et son caractère incontrôlable. La canaliser et la contenir fait partie des mesures qui permettent de l'apprivoiser. À grande échelle, ce sont les fossés de bord de route, les noues (de larges fossés, assez peu profonds, engazonnés ou plantés) dans les écoquartiers et les bassins de rétentions qui jouent ce rôle. On ne s'en aperçoit pas forcément, mais ils réduisent les conséquences des pluies diluviennes.

À l'échelle du jardin, pourquoi ne pas creuser une mare qui pourra accueillir une partie des pluies. Cela vous semble être un chantier trop important ? Orientez-vous alors vers un petit jardin de pluie ou "jardin pluvial" : de la taille d'un grand massif, ces jardins tiennent le même rôle que les noues. Ils permettent de recueillir et d'absorber les eaux pluviales du toit. Contrairement à une mare, l'eau n'est pas destinée à stagner, mais à s'évaporer. La pose d'une bâche est remplacée par une épaisse couche d'un matériau poreux, drainant comme le sable ou la pouzzolane. Ces jardins d'infiltration sont plantés avec des végétaux qui résistent aussi bien à l'immersion qu'à l'absence momentanée d'eau comme les eupatoires, les salicaires, les filipendules

Mare naturelle

 

Si vous avez les pieds dans l'eau et que, de surcroît, vous vivez entouré(e) d'immenses parkings goudronnés ou de vastes champs monocultivés, ces mesures vous paraîtront certainement anecdotiques… Alors, souvenez-vous de la légende du colibri racontée par Pierre Rabhi :

"Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! "

Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."

Pour aller plus loin :

à lire, sur le sujet : Les jardins et la pluie, Gestion durable de l'eau de pluie dans les jardins et les espaces verts - Nigel Dunnett, Andy Clayden - Editions du Rouergue

Cet article 5 choses à faire au jardin pour limiter les risques d'inondations est apparu en premier sur Blog Promesse de fleurs, écrit par Ingrid.

Les bassins de mon jardin et leur création

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Lorsque j'étais enfant, mes parents avaient un petit bassin de jardin ou plutôt une petite mare dans leur jardinet de ville. Des années plus tard, quand j'ai commencé "Le jardin sainte Anne", c'était une évidence qu'il y aurait un jour un point d'eau. A un moment donné, mes rêves étaient hantés des nénuphars de Monet, du chant des grenouilles et de ballets de libellules… signe qu'il était temps de me jeter à l'eau !

Mon premier bassin : dans un demi-tonneau

J'ai commencé petit et très simplement, avec un demi-tonneau et un nénuphar. Les années ont passé et la passion grandissante, j'ai ajouté d'autres plantes. Dernièrement, j'ai été obligé de remettre un morceau de bâche car le fond pourrissait… non depuis l'intérieur mais d'en dessous ! Le demi-tonneau était pourtant sur une dalle en béton mais il y a toujours de l'eau stagnante et le demi-tonneau a fini par se faire ronger par en dessous et par ne plus être étanche. J'ai donc cloué un morceau de bâche pour bassin en epdm avant de réinstaller les plantes.

Bassin, demi-tonneau Bâche clouée pour étanchéifier mon demi-tonneau

C'est finalement plus discret que je ne le pensais, et puis les plantes vont reprendre leur place et camoufler un peu plus les bords.

Ce mini bassin accueille un nénuphar nain, une petite prêle toute fine, un géranium palustre qui s'est invité tout seul, un céleri d'eau, un peu de myriophylle, un iris, une superbe graminée très graphique. Et je n'oublie pas les lentilles d'eau qui camouflent si bien les paniers.

Bassin de jardin Un petit point d'eau créé avec un demi-tonneau.

Mon deuxième bassin : le bassin rond

Un jour, un ami est venu avec son tracteur pour dessoucher un énorme seringat, vieillissant et mal placé. Je me souviens de mon mari s'exclamant : "Tu voulais un bassin ? Tiens, la moitié du trou est fait !".

Et l'aventure a commencé :  on a creusé un peu plus, élargi, peaufiné les bords et les paliers jusqu'à obtenir un cercle de 3 mètres de diamètre.

Comme notre terrain est légèrement en pente, il fallait rattraper le niveau. Nous avons donc installé une bordure écolat sur le pourtour. Il s'agit d'une épaisse bande de plastique recyclé. Elle est imputrescible et visée sur des "écopics". Le bassin affleure donc le sol à l'arrière, tandis qu'un petit muret de pierres sèches apparaît sur le devant, dissimulant l'épaisse bâche en EPDM.

Bassin de jardin Création du bassin rond : installation de l'écolat - Remplissage du bassin - Bassin terminé en mai 2013.

Cinq ans après, la végétation s'est bien développée ! Ce coin est devenu l'un des points forts du jardin… Il n'y a plus qu'à s'installer sous la gloriette tout près et savourer.

Bassin de jardin Le bassin rond en juin 2018.

Dans le bassin, deux plants de nénuphars prospèrent, ils sont accompagnés d'une pesse d'eau qui s'élancent vers de ciel tels de petits sapins. Des Iris versicolor et une grosse touffe de pontédéries y fleurissent aussi, à des moments différents.

Aux abords, j'ai planté divers graminées et des vivaces en tous genres ainsi que des rosiers. Sur le devant, j'ai réalisé ce que j'appelle la "collerette d'ajuga" (A. reptans 'Black Scallop'). Elle est ceinturée par une bordure de briques de récupération qui permet à l'herbe de l'allée de ne pas venir coloniser la collerette, ce qui facilite l'entretien et le passage de la tondeuse.

Ce bassin, je ne pourais plus m'en passer. Il m'a apporté tellement de joie que j'ai eu envie d'en créer un troisième.

Le troisième : le bassin du "petit jardin"

Dans le "petit jardin", à cet endroit, il y avait un petit trou d'eau alimenté par l'une des sources souterraines du jardin. Mais le niveau d'eau restait désespérément à 40 cm sous le niveau du sol et ça ne me plaisait pas. Il fallait donc imaginer une pièce d'eau complètement différente, en tenant compte de notre contrainte principale : la source.

Je rêvais aussi d'une cascade, d'entendre le bruit de l'eau qui coule. L'idée était donc de créer deux bassins, à des niveaux différents. Cela permet d'une part de ne pas obstruer la source naturelle qui s'écoulait à cet endroit et d'autre part, de pouvoir créer notre cascade. Je vous passe les détails de la mise en oeuvre, c'est un peu compliqué... mais, pour résumer : sous le bassin du haut, nous avons installé un drain entouré de graviers, avant de poser un feutre géotextile et la bâche en EPDM. Faute d'écolat et ne voulant pas faire de frais supplémentaires, j'ai réalisé un boudin fait de briques de récupération, entourées de géotextile pour faire le bord du bassin du haut. Mais si c'était à refaire, je n'hésiterais pas à racheter de l'écolat. D'ailleurs, il est fort probable que je refasse cette partie dans un avenir proche. A chaque fin d'hiver, je remarque des affaissements (et par conséquent des fuites d'eau) dus à l'activité de rongeurs qui font des galeries dans ce coin. Avec l'écolat, je n'aurais pas eu ce problème.

Creer un bassin de jardin Création du bassin du petit jardin en août 2013.

Enfin, dans le bassin du bas, nous avons installé une pompe en circuit fermé qui aspire et envoie l'eau vers le bassin du haut. L'eau retourne ensuite dans le bassin du bas par débordement via la cascade.

Encore une fois, vous constaterez que la végétation s'est bien appropriée les lieux !

Bassin de jardin Le bassin du "petit jardin" en juin 2018.

Côté plantes, encore des nénuphars, des Iris versicolor, une preslia au feuillage exhalant un délicieux parfum mentholé et du myriophylle agrémentent le bassin du bas.  J'ai rajouté un joli trèfle d'eau l'année dernière. Dans le bassin du haut, c'est notamment l'étrange vanille d'eau qui se laisse admirer.

Ce bassin dispose aussi d'un trop-plein, c'est le marais. Pour réaliser ce dernier, il a fallu creuser, installer un géotextile et bâcher également avant de le remplir de terre et de planter. Dans le marais prospèrent les joncs sauvages (un peu trop !), un Darmera peltata, un géranium des marais, des graminées et des iris, quelques massettes arrivées là comme par magie, des salicaires et des primevères japonaises blanches accompagnées de fougères sauvages.

Bassin de jardin Cascade du bassin du "petit jardin".

Dans des poches de plantations, j'ai installé des graminées comme l'herbe du Japon, quelques hostas et un tapis de lysimaque dorée. Enfin, la "rosomane" que je suis a tout de même réussi à caser des rosiers (on ne se refait pas !). J'ai simplement gardé des endroits sans bâche pour pouvoir les planter.

Chez moi, végétaliser au maximum afin de l'intégrer au mieux, rendre l'endroit le plus naturel possible est une obsession.

Grenouilles, libellules et tritons : le cadeau bonus !

Comme vous le constatez, installer ces bassins nous a demandé quelques efforts. Ils sont amplement récompensés par toutes les plantes que nous avons pu y installer. Mais pas seulement... En effet, beaucoup de grenouilles y ont élu domicile, ainsi que des familles de tritons, de nombreuses libellules de plusieurs espèces, sans oublier tous les insectes aquatiques, friands des larves de moustiques tant redoutées. D'ailleurs, on me demande souvent : "Vous avez des poissons ? Mais comment vous faites pour les moustiques ?" 

Et bien, non, pas de poissons dans les bassins et nous ne faisons absolument rien contre les moustiques ! Les Dytiques et autres prédateurs font des orgies des larves de ces insectes suceurs de sang… C'en est même impressionnant, les larves ne font pas 1 h !

faune du bassin de jardin Accouplement d'Agrions, grenouille verte, jeune libellule tout juste sortie de son exuvie.

Aujourd'hui, je ne saurais imaginer mon jardin sans cette vie qui s'anime autour des pièces d'eau. L'un des moments que je préfère, c'est la naissance d'une libellule… c'est tellement captivant ! Ce sont toujours des centres d'attraction pour mes visiteurs qui passent de longs moments, absorbés, envoûtés par la magie qui en découle.

 

Si vous souhaitez vous lancer dans l'aventure, je ne peux que vous conseiller les livres d'Eric Lenoir : "Créer simplement un bassin de jardin" et "Plantes aquatiques et de terrain humide".

Cet article Les bassins de mon jardin et leur création est apparu en premier sur Blog Promesse de fleurs, écrit par Virginie D..

Tout savoir sur le mulching, une autre façon de tondre

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Dans mon quartier, comme partout en France, le samedi après-midi est rythmé par le ronronnement des tondeuses. Et en matière de tonte de pelouse, chacun ses habitudes : il y a ceux qui restent accrochés au bac de ramassage et les autres, adeptes du mulching. Et force est de constater que les "mulcheurs" sont encore très minoritaires. Faute d'information, peut-être… Voyons donc aujourd'hui tout ce qu'il faut savoir sur le mulching !

Le mulching, qu'est-ce que c'est ?

Lorsqu'on parle de tonte, le mulching 1 consiste à laisser les résidus de tonte sur place, finement broyés. Cette tonte se pratique soit avec une tondeuse destinée exclusivement à cet usage (100 % mulching ou un robot tondeuse) ou équipée d'une option ou d'un kit mulching. La particularité de ces tondeuses est que l'herbe n'est pas simplement éjectée, elle est littéralement hachée en passant plusieurs fois dans le carter grâce à une lame spéciale. Elle est ensuite laissée sur le sol qui la "digère" rapidement.

 

Les avantages du mulching

  • Une tonte écologique, rapide et sans contrainte
    Le premier avantage du mulching consiste à ne pas avoir à s'occuper des déchets de tonte. En mulchant, vous n'aurez plus à les déposer en déchetterie ni à tenter de les composter (les grosses quantités d'herbes se décomposent mal et déséquilibrent le compost). Tondre en mulchant est également plus rapide car il n'y a pas besoin de s'interrompre pour vider le bac.
  • Une tonte bénéfique pour la croissance de l'herbe
    Laisser l'herbe sur place permet de nourrir le gazon : on rend, régulièrement, à la terre ce qu'elle a produit, et ce sous forme d'eau et d'azote, ce dont la pelouse a besoin. Les apports d'engrais deviennent donc inutiles. Cette fertilisation permanente permet aussi de maintenir un bon niveau de vie bactériologique dans le sol : il ne se compacte pas, l'herbe peut s'enraciner plus profondément et mieux résister aux périodes de sécheresse. Par aillers, à condition de ne pas tondre trop court, le mulching offre l'avantage de réduire l'apparition de mauvaises herbes. En effet, des graminées "bien nourries" sont plus vigoureuses et exercent une meilleure concurrence face aux adventices qui s'installent moins facilement.

→ Pour tout savoir sur le semis et l'entretien du gazon, découvrez notre fiche conseil "Avoir un beau gazon, en 10 questions-réponses"

Les précautions à prendre

On lit parfois que le mulching n'est pas toujours bon. Je dirais plutôt qu'il n'est pas toujours adapté ! En effet, cette façon de tondre nécessite de prendre quelques précautions :

  • la tonte en mode "mulching" nécessite des tontes régulières et fréquentes en cas de conditions favorables à la croissance du gazon
  • Il ne faut pas tondre trop court et ne pas couper, à chaque passage, plus d'un tiers de la hauteur de l'herbe
  • La tonte doit se faire lorsque l'herbe est sèche : l'herbe humide ne tourne pas correctement dans le carter d'une tondeuse mulching et se dépose en paquets.

Idés reçues sur la tonte mulching

Au vu des nombreux avantages que comporte le mulching, la pratique peine un peu à se généraliser. Voici, en quelques points, les principales réticences :

  • "le mulching ramène des brins d'herbe partout dans la maison".
    Faux. Il ne faut pas confondre mulching et éjection simple. Lorsque l'on tond correctement en mulching (cf. ci-dessus), les morceaux d'herbe sont minuscules et se décomposent très rapidement. Vous ne ramènerez pas plus d'herbe dans le salon qu'avec une tonte classique, avec ramassage.
  • "Le mulching asphyxie l'herbe"
    Faux. Au contraire, en nourrissant le sol, les déchets de tonte contribuent à sa bonne santé.
    Vrai… si vous tondez trop court une herbe trop haute, de surcroît humide. En effet, si vous faites la première tonte de l'année un peu tard, que vous tondez après une longue période de vacances ou si vous voulez couper assez court en une seule fois (ce qui n'est pas bien du tout !), le mulching n'est pas recommandé. De la même façon, si vous tondez une pelouse trop humide : l'herbe s'agglutinera et se déposera en paquets.
  • "Le mulching favorise l'apparition de la mousse"
    Faux. Ce qui favorise l'apparition de la mousse, c'est un sol pas assez drainant, acide et des tontes trop courtes.
  • "Le mulching provoque l'apparition de chaume"
    Faux. Le chaume, parfois appelé "feutre" est une couche de matière organique, composée de graminées mortes qui peinent à se décomposer. Ce tapis de chaume limite les échanges nutritifs : l'eau peine à s'infiltrer, l'herbe pousse lentement. Ce phénomène apparaît lorsque l'activité biologique est faible. Or, ce qui cause la perte d'activité biologique sur une pelouse, c'est le ramassage ! Néanmoins, sachez que le passage au mulching sur une pelouse qui porte déjà un épais tapis de feutre ne résoudra pas le problème : il faudra d'abord passer par une l'étape de déchaumage à l'aide d'un scarificateur.
Feutrage sur gazon - Source : blog-gazon.ch

Quelle tondeuse mulching choisir ?

Vous l'aurez compris, on ne peut donc pas mulcher correctement avec n'importe quelle tondeuse. Mais, comment choisir sa tondeuse mulching ?

La meilleure tondeuse mulching est celle qui sera adaptée à la superficie, à la nature de votre terrain mais aussi et surtout, à vos habitudes !

Si vous vivez dans une région relativement humide où l'herbe n'est sèche que 2 mois sur 12 ou si votre emploi du temps ne vous permet pas de tondre régulièrement et au moment idéal, nous vous conseillons d'opter pour une tondeuse qui puisse s'utiliser facilement, à la fois en mode ramassage et en mode mulching. Cela vous permettra de vous adapter à chaque situation en une seule et unique manipulation. Cependant, évitez les modèles premiers prix : cette polyvalence nécessite un certain degré de technicité pour obtenir de bon résultats.

tondeuse mulching honda La tondeuse Honda HRX 537 VYEA, un modèle équipé de l'option Versamow qui permet de choisir entre un mulching complet, un ramassage partiel ou total, en un tour de main !

Les tondeuses 100 % mulching sont, elles, plutôt réservées aux jardiniers rigoureux et aux professionnels : vous ne pourrez pas l'utiliser de façon aussi souple. Elles sont cependant l'avantage de passer partout et d'être rapides, ce qui est un vrai bon point lorsqu'on tond fréquemment.

Tondeuse 100 % mulching MB 4 RT de Viking : une option intéressante pour les jardiniers qui peuvent tondre régulièrement

Enfin, les tondeuses robot sont idéales si vous souhaitez passer au 100 % mulching sans contrainte : autonomes, elles tondent presque en continu, ce qui, vous l'aurez compris, est idéal en mode mulching !

 

Notes :

  1. les termes mulch ou "mulching" sont des anglicismes assez vagues qui désignent deux choses : l'action laisser l'herbe sur place lors des tontes mais aussi le paillage, l'action de pailler. Si ce second sujet vous intéresse, je vous invite à consulter notre dossier consacré au paillage.
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Plantes grimpantes parfumées, des valeurs sûres et des nouveautés

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Les fleurs parfumées confèrent au jardin un intérêt tout particulier quand, au fil d'une promenade, nos sens sont éveillés par des notes olfactives sucrées, fleuries ou encore boisées… Et quand on parle de plantes parfumées, les grimpantes sont parfois un peu oubliées. Pourtant, elles sont peu encombrantes et se glissent partout pour fleurir mais aussi pour parfumer mur, clôtures, arches et autres pergolas !

Voici une sélection de plantes grimpantes parfumées "valeur sûre" mais aussi quelques nouveautés pour lesquelles nous avons eu de vrais "coups de cœur" cette saison.

Les clématites

Les clématites sont des plantes grimpantes plus réputées pour l'élégance de leurs fleurs que pour leur parfum. Pourtant, certaines variétés sont très odorantes… Parmi elles, on connaît bien la Clématite 'Apple Blossom' qui fleurit en fin d'hiver et dégage une odeur de fleur d'oranger. Pour l'été, notre coup de cœur 2018 va à la Clématite 'Sugar Sweet' (ou 'Scented Clem) , une variété à grandes fleurs bleues, à la fois florifère et très parfumée qui exhale un parfum sucré qui rappelle celui des fleurs d'Acacia. Elle fleurit principalement au printemps mais, remontante, elle offre également des fleurs en fin d'été. Elle forme une petite liane haute de 2,5 à 3 mètres et se cultive facilement, même en pot… ce qui en fait une excellente variété pour les terrasses et balcons.

La Clématite - Clematis Sugar Sweet (Scented Clem) : une nouveauté très parfumée

D'autres variétés portent, elles aussi des fleurs qui sentent particulièrement bon : la Clématite montana 'Spring Joy' qui déploie, au printemps, d'une multitude de charmantes petites fleurs blanches et la clématite flammula aromatica, qui s'illustre autant par la beauté de ses fleurs étoilées que par l'intensité de sa fragrance.

La Clématite montana Spring Joy et Clématite flammula Aromatica

 

Le Jasmin

Le jasmin fait partie des plantes parfumées emblématiques. Il rappelle les petits bouquets vendus à Sidi Bou Saïd que l'on porte à son nez avec délice. Ce Jasmin d'Arabie n'est malheureusement pas rustique mais peut être remplacé, sous nos climats, par le Jasmin officinal, lui aussi très parfumé. au jardin, c'est au soleil, palissé contre un mur, qu'il fleurira en abondance.

A découvrir également : le Jasminum officinale 'Clotted Cream', une variété à fleurs jaune crème qui fleurit presque sans discontinuer de juillet à septembre et le Jasmin étoilé (trachelosperum) 'Star of Toscane', qui présente un port compact et montre des fleurs jaunes délicatement parfumées, en fin de printemps et fin d'été.

Jasmin officinal, Jasmin officinal Clotted cream et Trachelospermum asiaticum (faux jasmin) jaune

Le chèvrefeuille

Le chèvrefeuille est un grand classique, un incontournable à la fois pour ses fleurs dont le parfum frais et fleuri embaume le jardin mais aussi pour sa grande facilité de culture. Il est idéal pour les jardiniers débutants. C'est, par ailleurs, un grimpante très couvrante qui aura besoin d'un support pour se développer mais qui pourra former rapidement un brise vue, même en petit jardin. Le Locinera japonica 'Hall's Prolific' est certainement LA valeur sûre mais le lonicera periclymenum Serotina est également très intéressant pour sa longue floraison très parfumée (juillet à septembre) et  la couleur de ses fleurs, blanc crème rayé de rose rouge.

Chevrefeuilles - Lonicera Hall's prolific et Lonicera periclymenum Serotina

Si vous recherchez un peu d'originalité ou à éclairer un endroit un peu sombre, vous serez sans doute séduit par le feuillage vert jaune, panaché de la variété 'Mint Crisp'.

Le chèvrefeuille Mint crisp : une variété parfumée, à feuillage panaché très lumineux

La Glycine

La Glycine, avec ses longues grappes de fleurs parfumées, est la grimpante parfaite pour couvrir rapidement une pergola ou pour habiller, avec beaucoup de charme, la façade d'une maison.

Et si la Glycine de Chine est l'espèce la plus fréquemment plantée, c'est que sa générosité est inégalable, à l'instar de la Wisteria sinenis 'Prolific' qui offre une floraison remontante et des fleurs au parfum suave, d'un joli bleu lavande et blanc. Si vous la trouvez trop classique, pourquoi ne pas essayer la Glycine floribunda macrobotrys, elle excelle dans l'art du spectacle en laissant retomber de très longues grappes de fleurs, parfois de près d'un mètre de long !

Glycines : Wisteria sinensis Prolific et Wisteria floribunda macrobotrys
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Comment bien choisir sa tondeuse à gazon

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Seuls celles et ceux qui un jour ont pu savourer le plaisir d’habiter pour la première fois une maison avec jardin peuvent comprendre l’immense plaisir ressenti en foulant "son" herbe…. Hmmmmmmm ! Plaisir qui s’accompagne au bout d’une semaine d’un inquiet froncement de sourcil (un seul en général), alors que l’herbe en question pousse à vitesse grand V et qu’il faut trouver un truc pour la tailler, une tondeuse… Et, au moment de choisir sa tondeuse, devant les dizaines et les dizaines de marques et de modèles disponibles dans les rayons, il faut reconnaître que le quidam néo jardinier n’est pas à la fête.

Alors, pour vous éclairer, nous avons posé la questiona un professionnel qui soit aussi jardinier : Philippe Asseray, auteur, journaliste et expert jardin pour la marque Honda.

Quels sont les critères prendre en compte pour choisir sa tondeuse ?

Alors, LE critère à prendre en compte au moment de choisir, c’est le vendeur ! Non pas son sourire ravageur ou ses muscles de Rambo, mais la proximité géographique de son magasin et atelier. Le bon sens commande en effet de se rendre chez un spécialiste motoculture. Il y a en effet de fortes chances que ses compétences en matière de tondeuses soient plus étendues que celles du vendeur de grandes surfaces. Puis en cas de souci avec votre machine, il pourra peut-être, lui, se déplacer chez vous, et même vous prêter une tondeuse le temps de réparer la vôtre…

Tondeuse thermique ou électrique ?

Une tondeuse dite thermique fonctionne avec un moteur à essence, alors qu’une tondeuse dite électrique fonctionne évidemment avec un moteur électrique, alimenté par l’électricité de la maison via un encombrant prolongateur (la fameuse rallonge), ou bien par une batterie embarquée.

La tondeuse thermique est idéale pour les grandes surfaces ( + de 1000 m2)ou bien les jardins avec beaucoup d’arbres et massifs à contourner. Pas de problème d’autonomie, on refait le plein et ça repart, et aucun risque de s’emmêler les pinceaux dans le prolongateur, voire de lui couper la chique. En revanche, c’est une machine lourde, qui oblige à manipuler des hydrocarbures, plus bruyante, et dont le démarrage en tirant sur un lanceur peut en rebuter certains (même s’il s’est grandement facilité depuis une décennie).

Aussi efficace, la tondeuse électrique est plus légère, plus silencieuse (idéal pour conserver de bons rapports de voisinage), et démarre sans aucun effort d’une simple pression sur un bouton (deux en fait, sécurité !). En revanche, son rayon d’action est limité par la longueur de la rallonge, ou bien le temps de tenue à la charge de sa batterie. Elle est donc plutôt adaptée aux pelouses de dimensions modestes.

Tondeuse poussée, autotractée… Quelle différence ?

Très courantes dans le milieu de la tondeuse, ces deux appellations sont pourtant mal employées…

Une tondeuse poussée est en fait une machine "à pousser". C’est-à-dire que son moteur entraîne la rotation de la lame, point barre. C’est vous qui devez pousser la machine pour la faire avancer. Ce n’est pas du tout une contrainte avec une tondeuse électrique, mais cela le devient rapidement avec une tondeuse lourde, a priori si le terrain est en pente ou bien biscornu.

Une tondeuse autotractée est quant à elle une machine dont le moteur entraîne non seulement la rotation de la lame, mais aussi deux des roues de l’engin, comme sur la majorité des voitures. Vous n’avez donc pas à pousser la tondeuse, une commande au guidon actionnant l’avancement. Il va de soi que ces tondeuses sont bien plus faciles à utiliser, d’autant plus si elles disposent d’un variateur ou d’un sélecteur pour choisir la vitesse d’avancement en fonction de sa forme ou de la configuration du jardin… Et donc appellation mal employée, car ce sont le plus souvent les roues arrière qui sont motrices. On devrait donc plutôt dire autopropulsée…

La largeur de coupe est-ce important ?

Oui et non…  Les tondeuses les plus petites travaillent sur 28 à 30 cm de large alors que les plus grosses affichent 53 à 56 cm de largeur de coupe. Outre le fait qu’il faut choisir une tondeuse capable de passer et se faufiler partout dans son jardin, il faut savoir que, à surface égale, vous mettrez beaucoup de moins de temps à tondre avec une tondeuse de grande largeur qu’avec une machine riquiqui. Mais rien n’empêche de tondre une pelouse grande comme un terrain de football (Allez les Bleus !) avec une toute petite tondeuse, quitte à y passer ses week-ends, comme rien n’empêche de tondre son jardinet avec une imposante tondeuse autotractée, quitte à passer beaucoup de temps en manœuvres… Une histoire de compromis qui dépend de chacun.

Rien n’empêche de tondre un terrain de football avec une toute petite tondeuse... cela demande  juste patience et dévouement

Ramassage, éjection, mulching ?

Une fois l’herbe coupée, les tondeuses offrent plusieurs manières de la traiter :

  • la collecter dans un bac ou panier à l’arrière de la tondeuse (idéal pour celles et ceux qui, comme moi, pratiquent l’art du compost maison avec les déchets verts);
  • l’éjecter vers l’arrière ou le côté (génial pour tondre rapidement et sans s’embêter avec l’herbe coupée, et donc particulièrement adaptée pour les surface traitées façon prairie);
  • ou bien encore la broyer sur place selon le principe du mulching (pas de déchets à gérer et plus de paquets inesthétiques sur la pelouse).

Certaines tondeuses n’offrent qu’une seule de ces possibilités. Cela limite forcément leur usage. Je ne saurais trop conseiller qui propose les trois, ou au moins ramassage et mulching. Les modèles qui permettent de passer d’un mode à l’autre en manipulant un simple levier, ont ma préférence, car il n’y a pas d’obturateur à chercher et à mettre en place. Polyvalence assurée !

Quelles sont les principales innovations en matière de tondeuse ?

Les robots envahissent nos jardins ! Non pas ceux de Star Wars, mais plutôt ces étranges engins qui, comme les mouches sur une fenêtre, se déplacent de manière aléatoire sur une pelouse rase comme une moquette. Je pense évidemment aux robots tondeuses. Pas vraiment une innovation, car j’essayais déjà les premiers modèles dans les années 1990, mais il faut reconnaître que ces tondeuses plaisent de plus en plus. Pas donnés certes, comme les aspirateurs robots pour la maison, mais avec l’avantage qu’il n’y a rien à vider sur la tondeuse…

Grin est une marque de tondeuse italienne qui propose une autre innovation chez les machines conventionnelles : un carter et une lame spécifiques qui broient l’herbe et la rejette au sol… Mulching alors ? Que nenni, car avec les tondeuses Grin, il n’est point nécessaire de tondre souvent pour ne couper qu’une petite partie des brins d’herbe. On peut tondre une fois par semaine comme avec sa tondeuse habituelle... et même sur une herbe humide. On n’est donc pas obligé de tondre plus souvent…

Le robot tondeuse Miimo : une tondeuse autonome qui n'a peur de rien ! Photo : Honda

Quelles précautions pour une tondeuse sans souci ? 

Quelle que soit la tondeuse utilisée, et quel que soit le mode de traitement de l’herbe coupée retenu, il est essentiel de nettoyer le carter de sa machine après chaque utilisation (brossage et/ou jet d’eau) pour éliminer tous les déchets collés et qui finissent toujours par perturber l’évacuation de l’herbe, et même carrément obstruer l’orifice d’éjection (on dit que ça bourre). En cas d’utilisation d’un sac ou panier collecteur, il faut veiller à bien nettoyer ses ouïes car c’est la condition sine qua non pour un remplissage optimal.

 

Le nettoyage de la tondeuse, une étape incontournable pour éviter les soucis
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Survivre à une sécheresse

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Quand j'étais petit... Bon, en vrai, j'ai toujours été petit mais ce n'est pas le sujet. Quand j'étais petit donc, j'aimais beaucoup lire les aventures de Bob Morane (le vrai Héron de tout l'étang !), notamment celles se déroulant dans les jungles tropicales humides, sur des îles entourées d'eau, dans des villes portuaires malfamées, à travers des égouts suintants, parmi des marais regorgeants d'alligators ou bien au sein même de grottes nauséabondes et ruisselantes d'eau... En revanche, j'étais totalement terrifié par les péripéties de notre brave « commandant » se déroulant dans... les régions désertiques. À tel point que j'en faisais même des cauchemars.

Et c'est probablement l’une des raisons, cette « sèchophobie » (aucune idée si cette phobie existe réellement !), qui me poussa à naître en Belgique, pays régulièrement « arrosé » par cet étrange liquide transparent qui tombe du ciel. (Oui, c'est une question de volonté notre lieu de naissance ! Mon premier choix s'était porté sur le Japon, mais c'était finalement trop cher...)

Mais hélas, par la faute de divers facteurs (pas ceux de la poste !), la sécheresse finit quand même par venir agresser épisodiquement notre plat pays, s'installant insidieusement tous les étés telle une tique dans le slip d'un animateur nature. Mon cauchemar d'enfance refit alors soudainement surface...

Et cette fameuse sécheresse, vous le savez bien, nos plantes non plus n'aiment pas ça ! Enfin, la plupart du moins.

Alors si on regarde rapidement la définition officielle de cet angoissant vocable, c'est assez peu précis... On décrète que nous sommes en pleine sécheresse « lorsque les précipitations se font rares voire inexistantes durant une période plus ou moins longues ». Personnellement j'ai une définition encore plus simple : « on vit un épisode de sécheresse, lorsque le jardinier finit par avoir aussi soif que ses plantes ».

En Belgique, la bière ne sert pas qu'à attirer les limaces. Sa consommation est également un bon indicateur de sécheresse

Dans ces périodes-là, forcément, on s'alarme, on panique, on s'affole, on s'écrie soudain entre deux cornouillers des « Branle-bas de combat ! » ou des « Sauve-qui-peut ! ». Et on farfouille dans notre foisonnante bibliographie et surtout au travers des méandres d'internet en quête de conseils plus ou moins judicieux. Ne niez pas, je suis certain que vous le faites aussi.

Et on tombe rapidement sur les premiers conseils…

  • Arrosez !

Ah bah oui, tiens, donner de l'eau aux plantes, je n'y aurais pas pensé directement. Ce n'était vraiment pas intuitif... Merci de nous le rappeler ! Bon sans rire, j'ai néanmoins une petite chose à vous dire. Arrosez oui, mais très (très) tôt. Du genre, vers 4 ou 5 h du mat'. Oui, c'est tôt, je vous l'accorde, mais en même temps on ne sait pas dormir en période de canicule, alors... Et puis pour une fois, c'est vous qui réveillerez le coq. Pourquoi arroser si tôt ? Pour être certain de ne pas subir d'évaporation le temps que l'eau soit bien absorbée par la terre tout simplement. Personnellement, j'évite l'arrosage du soir car la terre est encore très chaude et la moitié de l'eau que l'on apporte part... en fumée (enfin en vapeur dans ce cas-ci).

Comment un arrosage automatique ? Vous vous croyez sur un terrain de golf ?!

Oui, l'arc-en-ciel, c'est joli mais bon...

Il reste la technique des hoyas évidemment. Qui fonctionne, c’est vrai mais qui nécessite d’en placer à peu près partout. Et c’est terriblement fastidieux et onéreux.

  • Arrosez aussi une bonne grosse fois plutôt que tous les jours un petit peu.

En effet, les plantes, ces fainéantes, vont se dire si vous les arrosez tout le temps à petites doses : « oh mais tout va bien, on nous donne tout le temps de l'eau, je ne vais pas me forcer à faire des racines qui partent en profondeur ». Bref, faire cela, c'est contribuer à la « chochotisation » de vos plantes préférées. En revanche, si vous continuez à les faire « souffrir » un peu (mais pas trop) lorsqu'il fait sec, elles seront plus à même de résister au manque d'eau par la suite.

  • « Un binage vaut deux arrosages»

Cet adage est tellement ancien qu'il se retrouve sans aucun doute dans la Bible (à vérifier !). Mais il est vrai qu'une fois le sol biné, l'eau s'infiltrera mieux et on limite aussi l'évaporation car on brise la croûte, évitant ainsi la remontée de l'eau par capillarité. Mais…

  • Paillez vos plantations, votre potager,...

On ne devrait même plus vous le dire mais effectivement un paillage limite l'évaporation de votre terre. Attention toutefois ! Pensez à pailler lorsque le sol est humide. En bref, si vous ne l'aviez pas fait avant cette fameuse sécheresse, arrosez bien avant de placer votre paillage. Avec quoi pailler ? N'importe quoi ! C'est l'urgence, n'importe quel paillage fera l'affaire (même du minéral à la rigueur...). Et surtout, n'hésitez pas à laisser des plantes pousser aux pieds de vos arbres et à planter serré dans vos massifs ou parterres et même au potager. Vous ferez ainsi une sorte de... paillage vivant.

  • Plantez des végétaux résistants (je les appelle aussi les plantes « badass») et entraînez-les à « souffrir » (voir plus haut).

Je dis bien « résistantes » et non pas « aimant la sécheresse » car c'est bien joli de planter des cactus si c'est pour se retrouver avec un été pluvieux la saison suivante…

Le Sedum ou Orpin, un bel exemple de plante "badass"
  • Plantez des plantes vraiment adaptées à votre sol, votre climat, votre ensoleillement.

Si la plante n'est déjà pas en pleine forme chez vous en temps normal, comment voulez-vous qu'elle survive à une sécheresse ?

  • Plantez au bon moment.

Une plante déjà en place en automne aura eu tout le loisir de se créer un système racinaire conséquent et efficace. En revanche, les petits achats « coup-de-cœur » de fin de printemps, voire de début d’été, auront très peu de chance de survivre à un été caniculaire.

  • Plantez une haie.

Si possible, une haie vive d’arbustes indigènes. Oubliez par-dessus tout, les haies de type « béton vert » (Thuyas par exemple). En effet, une haie vive va filtrer le vent et non pas le bloquer et créer des effets de tourbillons dévastateurs. Elle limitera ainsi l'effet asséchant de celui-ci.

Admettez que c'est vilain et qu'en plus, ça ne sert à rien !
  • Pleurez !

Si plus rien ne fonctionne, nous vous autorisons à utiliser cette technique en dernier recours. En effet, pleurer au-dessus de chaque plante en malaise permettra un arrosage particulièrement sélectif. Attention toutefois de ne pas vous déshydrater en suivant cette méthode.

  • Partez en vacances avec vos plantes dans un endroit plus accueillant.

Cela nécessite un peu de logistique c'est vrai mais vos plantes méritent bien un petit peu d'attention n'est-ce pas...

En conclusion et pour redevenir un peu sérieux. La majeure partie du travail doit se faire en amont : paillage, plantation d’une haie filtrante, plantations des végétaux en période de repos, plantation de plantes très résistantes si possible… Si ça n’a pas été le cas... Et bien dites-vous que vous ne vous laisserez plus avoir la saison prochaine.

Et bien entendu, pas de panique ! Votre jardin doit rester un loisir et la mort d’une ou deux plantes ne devrait pas vous faire sangloter plus que la défaite de votre joueur de jokari fétiche au Grand Tournoi de la Saucisse qui fume. À la rigueur, ce sera l’occasion de combler les « trous » ainsi formés par la plantation de nouvelles acquisitions. Un magnifique Cornus kousa ‘Samaritan’ par exemple. De toute façon, une sécheresse n’est jamais réellement dramatique chez nous. La pluie finit toujours par revenir. Il vous faudra simplement prendre votre mal en patience.

 

 

Un dernier petit mot…

N’oubliez pas ! Pensez aux petites bêtes de votre jardin : oiseaux, micro-mammifères, insectes, amphibiens… Ils ont soif eux aussi. Quelques simples bols d’eau fraîche du matin placés un peu partout dans votre jardin, au calme et à l’ombre (et si possible à l’abri des chats…) permettront à toute votre petite faune de passer sans encombre cette période troublée. Pour les insectes et autres petites bestioles avec beaucoup trop de pattes, songez à arroser des pierres ou placez des éponges humides tout simplement.

Un autre dernier petit mot :

On parle de sécheresse estivale mais vous pouvez aussi subir des sécheresses hivernales, notamment durant de fortes périodes de gel, l'eau n'étant plus facilement assimilable par les plantes car celle-ci est devenue solide. Heureusement, c'est la période de repos pour bon nombre d'entre elles et certaines ont même prévu des adaptations fascinantes pour limiter l'évapotranspiration et ainsi garder un peu d'eau même en hiver, notamment les conifères grâce à leurs aiguilles qui présentent des surfaces plus réduites qu’une simple feuille.

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10 façons de faire mourir une plante... naturellement !

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Peut-être vous en êtes-vous aperçus, mais, au printemps dernier, les articles se sont faits plus rares sur le blog… Il faut dire que nous avons connu ce que nous appelons, pudiquement, "une période de forte croissance", ce qui signifie que c'était chaud, très chaud même ! Pour tout vous dire, nous avons eu l'impression que tous les jardiniers de France et de Navarre s'étaient donné le mot pour commander frénétiquement. Autant vous dire que tout le monde était sur le pont et que même le chef préparait les colis. Effet domino oblige, ceux qui étaient, comme moi, un peu "planqués" derrière leurs fiches-conseils se sont retrouvés à répondre aux mails des jardiniers inquiets, voire désespérés face à leurs plantes mourantes. Cette expérience, parfois éprouvante, a été riche d'enseignements, car, je peux l'affirmer, je sais désormais comment nos clients font mourir leurs plantes dans leurs jardins !

Voici, concrètement, comment ils s'y prennent !

1) Ils utilisent de la terre de bruyère, pure, de préférence.

Utiliser de la terre de bruyère part, nous sommes d'accord, d'un bon sentiment : celui de donner un substrat adapté aux plantes dites acidophiles (comme les Érables du Japon, les rhododendrons, les hortensias...), qui ont besoin d'un sol à tendance acide (pH entre 4 et 6,5) pour bien se développer. C'est aussi une démarche logique car dans l'expression "plantes de terre de bruyère", il y a "terre de bruyère". Enfin, si la jardinerie du coin en vend, c'est bien qu'il faut l'utiliser ! Et bien, figurez-vous que non car la terre de bruyère est un substrat qui semble avoir été inventé pour faire crever les plantes.

En effet, la terre de bruyère, qui contient une part importante de tourbe blonde, est certes acide mais elle est aussi très pauvre en éléments nutritifs. Par ailleurs lorsqu’elle est trempée elle retient souvent trop l’humidité, et lorsqu’elle est sèche, il est quasi impossible de la réhydrater, l’eau glisse dessus mais ne pénètre plus au cœur de la plante. Résultat, il est impossible de bien arroser une plante dans de la terre de bruyère pure. Et pire que tout, la plante qui réussira à pousser végétera et finira par mourir faute d’éléments nutritifs consistants !

Pour tout savoir sur la plantation des arbustes de terre de bruyère, découvrez l'article de Michael :

2) Ils arrosent tous les jours, un petit peu... ou tous les jours, beaucoup... ou alors, jamais.

80 % des problèmes de reprises sont dus à un sur-arrosage ou à un sous-arrosage

Le problème, c'est qu'une plante trop arrosée montre à peu près les mêmes signes qu'une plante qui ne l'est pas assez : feuillage pendant qui se dessèche et finit par tomber. Face à ces symptômes, le premier réflexe des jardiniers encore peu expérimentés est d'arroser de nouveau, plus souvent et de façon plus abondante... jusqu'à ce que mort s'en suive, ou presque. Ceux qui n'arrosent pas ne se manifestent généralement pas : ils s'aperçoivent souvent de leur négligence lorsqu'il est vraiment trop tard et qu'aucune mesure de réanimation n'est envisageable. En vérité, je pense qu'ils ont un peu honte.

Notre conseil pour bien arroser est simple :  pour savoir si votre plante a besoin d'être arrosée, touchez la terre ! Si la terre est humide et que votre doigt ressort boueux, c'est qu'elle a trop d'eau, stoppez donc les arrosages. Si au contraire votre doigt ressort sec et sans terre, arrosez-la, elle est trop sèche! L'idéal est de conserver un sol toujours frais et souple où votre doigt ressort un peu humide avec un peu de terre collée. Et plus il fait chaud et sec, plus il faut non pas arroser, mais vérifier l'humidité au pied de la plante. Tenez compte, aussi, des besoins de vos plantes : un pied de lavande n'a pas besoin d'un sol toujours humide, des pétasites, plantés en sol classique, si.

3) Ils installent des plantes gélives... là où il gèle, fort et souvent.

La notion de rusticité donne parfois lieu à des interprétations très personnelles, à la limite du fantaisiste. Pour une grande partie des jardiniers, une plante rustique est une plante solide (un peu comme les meubles de nos grands-parents... jusqu'ici, tout va bien) capable de résister au froid sibérien, partout en France (c'est là où les choses se gâtent). En effet, il existe plusieurs degrés de rusticité et une plante ne réagira pas de la même façon dans tous les jardins... car son âge, l'exposition et la nature du sol, le drainage ont eux aussi leur importance.

Il arrive donc fréquemment que des jardiniers optimistes vivant en climats rudes comme l'Alsace, les Vosges ou l'Aveyron concrétisent leurs rêves de jardin exotique à grand renfort de callistemons, Musa basjoo ou Gunnera... Généralement, ils nous appellent au printemps pour nous signaler la non reprise de leur plant. Et, forcément, nous ne pouvons rien faire !

Pour éviter ce type de désagrément, prenez le temps de bien lire les informations contenues dans les fiches plantes : la rusticité est clairement indiquée !

4) En pot et jardinière, ils utilisent de la terre de jardin et comptent sur le ciel pour arroser.

Des fois, ça marche. Souvent, cela ne marche pas.

Cultiver des plantes en pot peut paraître plus simple. Dans les faits, cela ne l'est pas tant que ça. Non seulement il faut des contenants adaptés, mais il faut, surtout, un substrat de qualité.

Quoi de mieux, alors, que la terre du jardin ? En effet, quand elle est riche et légère, ça marche. Quand elle est lourde, un peu asphyxiante ou caillouteuse et alors très drainante, c'est une tout autre histoire. En effet, en pot, les plantes doivent se satisfaire de peu : un volume de terre réduit et l'eau qu'on voudra bien leur donner, via les arrosages. Par ailleurs, leur système racinaire est forcément un peu contraint. Ces plantes sont donc plus sensibles aux éventuels manques de nutriments et d'eau. Pour avoir de belles plantes en pot, la qualité du substrat est donc capitale ! Plutôt que d'aller creuser je ne sais où pour fleurir votre balcon ou votre terrasse, investissez dans un terreau de qualité, nutritif et retenant bien l'eau. Si possible, piochez dans les gammes qualité professionnelle (comme Klasmann), et utilisez-le pur, sans chercher à faire d'impropables mélanges de type : la terre du jardin de Tata Brigitte + le sable du chantier d'à côté + le vieux terreau à géranium de la voisine du dessous.

Pour tout savoir sur les différents types de terreau et leur utilisation, découvrez notre fiche conseil :

Concernant l'arrosage, ne comptez pas sur l'eau qui tombe du ciel... même si elle inonde votre jardin, il y a peu de chance pour que ce soit suffisant pour assurer les besoins essentiels de vos plantes en pot. Pourquoi ? Parce que, bien souvent, les feuilles  forment une barrière qui empêche l'eau de pluie de pénétrer jusqu'à la terre et, ensuite, parce que les pots, contrairement au sol du jardin, ne conservent pas l'humidité très longtemps. Les plantes en pot doivent donc être arrosées, sans excès, mais dès qu'elles en ont besoin (Cf plus haut) et surtout, toute l'année, même en hiver, après un gel sévère ou si le temps est sec.

5) Ils plantent vite fait (mal fait), dans un sol bétonné ou, au contraire, trop travaillé et fertilisé.

Nous faisons confiance à nos clients, mais, comme nous connaissons bien nos plantes, certains échecs nous laissent dubitatifs. Pour en avoir le cœur net, nous demandons une photo de la plante mourante, en situation. Autant vous dire que nous avons une collection d'images qui nous permettrait d'ouvrir un véritable petit musée des horreurs jardinesques : des vivaces installées dans un sol compact, visiblement dur comme du béton, des plantes de sous-bois dans un sol pierreux, des arbustes plantés dans la pelouse pour lesquels ont a juste creusé un trou de la taille du pot...

A contrario, certains se donnent beaucoup de mal et fertilisent à grands coups de brouettes de fumier, parfois frais. L'enfer est pavé de bonnes intentions.

Rappelons-le une fois pour toutes : à part quelques légumes très gourmands comme les courges, les plantes n'ont pas besoin de tels apports. Et quand une plante aime les sols riches, on parle de terre humifère... riche d'un humus qui sera le fruit de la lente décomposition d'un compost équibré, d'un bon paillage de feuilles ou de déchets verts... mais, en aucun cas de fertilisations brutales ou trop riches en azote qui, au contraire, les fragilisent en les faisant pousser trop vite ou, au pire, brûlent leurs racines.

Les plantes, pour bien se développer, ont besoin d'un milieu accueillant : de la terre, plus ou moins riche (mais jamais trop) à minima bien décompactée. Il faut creuser un trou confortable, assez large, où elle pourra étaler leurs racines. Pensez, à ce propos, à démêler légèrement le chevelu racinaire avant de planter. Ce geste simple va permettre aux radicelles de prendre contact avec sa terre d'accueil. Attention aussi à la concurrence : si on conseille de planter en sol désherbé, c'est pour permettre à vos petites nouvelles de prendre des forces avant d'avoir à faire leur place dans le milieu, parfois hostile, qu'est le jardin !

Et si vous pensez qu'il est vraiment difficile de rater la plantation de ses vivaces, n'hésitez pas à prendre quelques leçons !

6) Ils plantent des rhododendrons en sol calcaire, des agaves en sol humide...

Allez savoir pourquoi, mais les tueurs de plantes multi récidivistes ont tous un point commun : ils rêvent de ce qu'ils ne peuvent pas cultiver chez eux, comme des hortensias en sol calcaire, les Gunneras ou un sol crevette en sol sec, des agaves en sol humide. Le problème, c'est qu'ils passent à l'action et plantent quand même (en ajoutant parfois de la terre de bruyère, cf. point 1...). Fatalement, au mieux, la plante vivote en luttant comme elle peut contre la chlorose ou le pourrissement racinaire, au pire, elle meurt. C'est généralement à ce moment-là qu'ils appellent au secours le service client, pour un remplacement (si, si, j'vous jure !).

Errare humanum est, perseverare diabolicum.

Si un type de plante ne convient pas à votre sol, à votre climat, arrêtez de vous entêter et adoptez "La bonne plante au bon endroit" comme mantra !

Comme pour la rusticité, les informations concernant la nature du sol requis pour cultiver les plantes figurent dans le descriptif de nos plantes. Lisez-les, tenez-en compte ou prenez un peu de temps pour consulter un ouvrage de référence comme "Toutes les plantes, pour toutes les envies et toute les situations" de Didier Willery.

7) Ils craquent pour une vivace ou un arbuste sans savoir exactement où l'installer.

Légère variante du point précédent, cette erreur est souvent commise par les jardiniers expérimentés dont le jardin est déjà plein à craquer... car eux aussi, craquent souvent... pour une nouvelle variété tout à fait charmante, une espèce rare ou un coup de cœur lors d'une fête des plantes. Trois clics et 48 heures plus tard, ces mêmes jardiniers parcourent le jardin, la petite nouvelle à la main, à la recherche d'une petite place. C'est généralement après 20 minutes de tour et de détours, qu'ils finissent par trouver quelques de centimètres carrés pour l'y glisser. En chemin, ils auront oublié quelles sont ses exigences et, malgré leur expérience, ils auront installé une plante d'ombre, en plein soleil (ou vice versa). La plante ne mourra pas forcément, mais son feuillage fera peut-être triste mine ou elle ne fleurira pas... ce qui nous vaudra, sans nul doute, une petite remarque !

Moralité : ne pas planter une plante au bon endroit n'est pas l'apanage des débutants. Les jardiniers avertis peuvent le faire très bien aussi...

8) Ils plantent le jour de la réception, même en période de canicule ou de froid sévère... ou ils attendent, longtemps.

Nos plantes sont livrées, toute l'année, en pots ou en godets.  Les aléas de la météo font qu'elles arrivent parfois à une période peu propice : froid sévère, forte chaleur ou terre gorgée d'eau... Quitte à sortir le pic à glace et la lampe frontale (il fait nuit tôt en hiver), certains plantent quand même. Autant vous dire que cela compromet la reprise.

Nous vendons aussi des plantes en repos végétatif (nous vous expliquons pourquoi dans cet article), sans trace de vie apparente ou avec juste quelques petites feuilles. Je ne m'étendrais pas sur ceux qui les jettent rageusement au compost (ils sont rares... et j'estime qu'ils font partie des cas pour lesquels on ne peut définitivement rien faire) pour m'attarder sur les jardiniers anxieux, qui, bien que les conditions soient idéales, ont peur de planter de si petites "choses" au jardin et qui décident de les laisser "se fortifier". Une fois de plus, laisser grandir les plantes part d'une bonne intention. Le problème est double : les pots dans lesquels les plantes sont vendues deviennent rapidement trop petits, les éléments nutritifs s'épuisent rapidement et, surtout, les plantes en pot ont besoin d'arrosages presque quotidiens ! Résultat : les plantes crèvent. Mon conseil : ne plantez pas forcément dès réception, mais plantez dès que possible !

Pitié, nous ne voulons plus entendre de "je sais que c'est rustique, mais je vais quand même attendre la fin des Saints de Glace pour le mettre au jardin" ou "Je commande maintenant, je sais que ce n’est pas le moment alors je vais le garder en pot et planter en octobre"... ou alors, promettez-nous de :  1) de rempoter la plante dans un pot beaucoup plus grand, 2) d'utiliser un bon terreau 3) de procéder à des arrosages réguliers, chaque fois que nécessaire et ce jusqu'à la plantation en pleine terre.

Enfin, et pour l'anecdote, sachez que non, laisser patienter des plantes dans un garage pendant vos vacances, même lumière allumée, ce n'est pas possible !

9) Ils taillent, sans savoir ni pourquoi ni comment, mais ils taillent !

Chez certains, c'est une obsession : il faut tailler. Peu importe quand, pourquoi, ni comment, rien ne doit dépasser alors, ils ratiboisent. Si l'arbuste est du genre sympathique (charme, buis, lonicera nitida...), les choses se passent généralement bien. Là où la taille pose problème, c'est :

  • quand on taille à ras des arbustes qui ne le supportent pas (comme les érables du Japon, les daphnés, les forsythias...),
  • quand on taille au mauvais moment : en fin d'hiver pour les arbustes à floraison printannière ou en fin de printemps pour les arbustes à floraison estivale ou automnale.

Pour être tout à fair honnête, une mauvaise taille ou une taille excessive fait rarement crever une plante mais ce massacre à la cisaille vous privera des floraisons et fera perdre à l'arbuste l'harmonie de son port naturel, ce qui est, un peu pareil !

Rappelez vous : la taille d'un arbuste n'est pas forcément indispensable. Si vous ne savez pas tailler, ne faites rien sans vous être renseigné(e) !

10) Ils angoissent.

"Ne vous inquiétez pas, il a juste eu un peu chaud, donnez -lui à boire" "Oui, il va grandir, je vous l'assure" "non, des taches blanches, ce n'est pas une maladie grave", "C'est juste un parasite, il y en a beaucoup cette année".

Non, vous n'êtes pas dans le cabinet d'un pédiatre, mais bien au SAV de Promesse de Fleurs. Comme les jeunes parents, les jardiniers développent, toutes sortent d'angoisses. Ils ont particulièrement peur des maladies.

Pourtant, bon nombre de "maladies" comme l'oïdium sur un jeune plant d'Aster ou de Monarde, un peu de Marsonia sur des feuilles de rosier sont comme le rhume en maternelle : normaux et bénin. Inutile de vous ruer sur le pulvérisateur, en traitant, en plein soleil, par exemple, vous ferez pire que mieux. Souvenez-vous, les plantes sont comme les enfants : elles ont besoin d'être élevées dans de bonnes conditions pour bien grandir, elles ont besoin d'amour... mais laissez-les vivre leur vie,  rien n'est pire que d'être trop gâté ou trop couvé !

 

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7 vivaces précoces, à planter en octobre

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L'automne est une saison particulièrement colorée au jardin mais les teintes flamboyantes ne font malheureusement pas très long feu. Bientôt, les jardins s'endormiront et nous serons tous, dès mars, à l'affût des premières floraisons printanières... à condition d'avoir été assez prévoyant et d'avoir planté à temps ! Afin de profiter des toutes premières fleurs du printemps au jardin, voici ma sélection des 7 plantes vivaces précoces à planter en automne.

Le Brunnera Diane's Gold

Ce "myosotis vivace" est un véritable bijou pour les zones ombragées et fraîches du jardin. Il porte un feuillage en forme de cœur, vert chartreuse qui conserve ses jolies nuances dorées du printemps jusqu'aux gelées. D'avril à juin, il s'orne d'une nuée petites fleurs légères, bleu vif. Facile à cultiver, il ne demande qu'un sol qui reste frais pour s'étendre et former ainsi un lumineux tapis. Au jardin, il s'installe facilement sous les arbres, au pied des haies ou encore en bordure de massif qu'il soulignera avec élégance.

Brunnera macrophylla Diane's Gold - Myosotis du Caucase

Le Pachyphragma macrophylla

Cette vivace est sans doute la première à fleurir : dès le mois de mars, elle dresse une multitude de petites fleurs blanches pleines de charme. C'est une plante rustique qui a aussi l'avantage de s'installer rapidement et de s'étendre progressivement, sans pour autant être trop colonisatrice. À l'ombre ou à mi - ombre et en sol riche même lourd, elle forme de beaux tapis persistants constellés de blanc en début de printemps. Charmante avec des bulbes printaniers, avec des Cœurs de Marie ou encore avec des Hostas, cette plante de sous-bois est également idéale pour habiller les endroits un peu délaissés du jardin.

Pachyphragma macrophyllum

Le Disporopsis pernyi

Si vous aimez le Sceau de Salomon, vous ne pouvez que craquer pour cette vivace de sous-bois ! Parfaite à l’ombre sèche, elle dresse, d’avril à mai, de charmantes hampes florales garnies de petites fleurs en clochettes blanc crème teinté de vert. Sa croissance est assez lente, mais une fois bien installée, elle forme un tapis si dense qu’elle est capable de rivaliser avec les mauvaises herbes. Au jardin, elle trouvera sa place sous les arbres, avec des épimedium, par exemple, sur un talus ou encore en rocaille ombragée.

Disporopsis pernyi

Le Bergénia Dragonfly Angel Kiss

On ne présente plus les bergénias, tant ils sont réputés pour leur solidité ! Néanmoins, cette variété mérite qu’on s’y arrête : compacte et très florifère, elle montre un feuillage persistant remarquable : vert foncé, il se teinte de rouge en hiver. Au printemps, en avril, mai, il est surmonté de fleurs rose pâle, semi-double, qui forment un très bel ensemble. Très facile de culture, rustique, ce bergénia se plante aussi bien en pot, sur la terrasse ou le balcon qu’au jardin.

Bergenia Dragonfly Angel Kiss

La Consoude Sky Blue Pink

Et non, la consoude ne sert pas uniquement à concocter purins et décoctions ! C’est aussi une vigoureuse vivace couvre-sol qui peut être très ornementale. Et la variété 'Sky Blue Pink' en est la preuve. D’avril à juin, elle porte des fleurs blanches et bleues, lavées de rose au-dessus d’un feuillage persistant. Presque increvable, cette plante supporte les conditions difficiles et pousse parfaitement bien à l’ombre sèche.

Consoude à grandes fleurs - Symphytum Sky Blue Pink

L’Epimedium Sphinx Twinkler

Extrême finesse des fleurs, feuillage coloré, cet épidédium ou « Fleur des Elfes » a tout pour plaire. Rhizomateux, tapissant, il constitue un excellent couvre-sol persistant pour l’ombre et la mi-ombre. Au printemps, en avril — mai, il déploie ses délicates fleurs jaune soufre, suspendues sur de graciles tiges. C'est un ravissement mais ne vous fiez pas aux apparences, c’est bel et bien une plante solide qui cohabite parfaitement avec les racines des arbres et arbustes.

Fleur des Elfes - Epimedium Sphinx Twinkler

L’Ajuga Chocolate Chip

Couvre-sol diablement efficace, cette bugle rampante produit de petites feuilles étroites couleur chocolat du printemps à l’hiver. En mai - juin s’élèvent de courts épis d’un bleu lavande intense, remarquable. Il se plante à mi-ombre en sol plutôt frais et montre une belle résistance. Cet ajuga est une plante ornementale, mais il pourra s’avérer très utile pour remplacer du gazon sur des petites surfaces ou pour combler les larges interstices d’un dallage.

Bugle rampante - Ajuga tenorii Chocolate Chip (Valfredda)
Cet article 7 vivaces précoces, à planter en octobre est apparu en premier sur Blog Promesse de fleurs, écrit par Ingrid.

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